L’histoire de la scène luxembourgeoise de la danse contemporaine est intimement liée à celle du Centre de création chorégraphique du Luxembourg (Trois C-L), qui vient de fêter ses 25 ans. À cette occasion, la Glaneuse analyse le chemin parcouru mais aussi les perspectives de développement, alors que les nouvelles impulsions de la politique culturelle sont en train de rebattre les cartes.
Ce début d’année 2020 nous offre une programmation vitaminée après les fêtes. Ce sera l’occasion de voir ou revoir certaines pièces marquantes sur les scènes européennes en 2019. Notre coup de coeur va à la reprise de la pièce de Léa Tirabasso, The Ephemeral Life of an Octopus, qui vient d’être distinguée par le réseau européen des Aerowaves. Autre temps fort: le duo de Sidi Larbi Cherkaoui avec Colin Dunne. Tous les événements à l’affiche au Luxembourg sont à découvrir ci-dessous.
720 danseurs avaient posé leur candidature. Seuls 10 ont été retenus. Parmi eux, la danseuse Rhiannon Morgan. Depuis le 9 novembre 2019, elle participe au projet « Premier(s) Pas » au sein de la compagnie La Baraka à Annonay (F). Il s’agit de neuf semaines de création et de cinq semaines de formation, avec à la clé la participation à un spectacle qui partira en tournée européenne. La Glaneuse a offert une Carte blanche à Rhiannon pour qu’elle partage, semaine après semaine, son expérience.
Cinq ans après la création de Nutcracker (Casse-Noisette) à la TuchFabrik de Trêves, la chorégraphe Hannah Ma et sa joyeuse équipe de danseurs/chorégraphes venus du Luxembourg en ont proposé sur cette même scène une version légèrement remaniée. Les codes du conte traditionnel y sont détricotés pour recomposer une histoire pleine de fantaisie et d’énergie, mais aussi de scènes piquantes propres à secouer l’un ou l’autre cliché.
C’est très tendance en ce moment: mixer la danse hip-hop et la musique classique. Quelques jours après le Break à Mozart de Kader Attou au Kinneksbond, on a pu découvrir Elektrik de Blanca Li au Studio du Grand Théâtre. Dans cette battle, c’est la chorégraphe espagnole qui raffle la mise.
Faut-il ou non un Ballet au Luxembourg ? La question est récurrente mais la réponse n’est pas à l’ordre du jour de la politique culturelle. Heureusement pour le public, il existe des partenariats transfrontaliers comme celui mis sur pied par le Kinneksbond de Mamer avec l’Orchestre de Chambre du Luxembourg et le Ballet de l’Opéra de Metz-Métropole. C’est ainsi que l’on a pu découvrir une pépite créée à Metz en avril dernier : Le Petit Prince.
Alors que le Centre de création chorégraphique de Luxembourg (Trois C-L) s’apprête à célébrer le 3 décembre 2019 ses 25 ans, la ministre de la Culture Sam Tanson est d’ores-et-déjà venue apporter son cadeau d’anniversaire.
Cette création était très attendue et confirme le talent de Simone Mousset. Avec The Passion of Andrea 2, la jeune chorégraphe luxembourgeoise réussit à mettre la barre encore plus haut que Bal (2017), tout en restant fidèle à elle-même dans un registre humoristique maîtrisé avec brio par un casting détonant.
Mais qui est donc ce mystérieux Andrea après lequel la chorégraphe Simone Mousset court depuis plus de trois ans ? Dans une interview réalisée en marge de la création de The Passion of Andrea 2, elle lève un coin du voile.
Un nouveau projet de recherche de Jill Crovisier, la très attendue création de Simone Mousset, la reprise de la nouvelle pièce de Giovanni Zazzera, sans oublier la venue pour la première fois d’un pionnier de la danse hip hop: le mois de novembre propose de belles découvertes au Luxembourg. À vos agenda !