Choreographer and dancer Anne-Mareike Hess accepted La Glaneuse’s Carte blanche to take us into the intimacy of her work, focused on the “emotional body”. She reports about her second period of residency in the cultural center Neimënster in Luxembourg, in the post-lockdown context.
Marie-Laure Rolland
C’est une première au Luxembourg et, par chance, elle a pu être pratiquement menée jusqu’à son terme. Avant le confinement, la compagnie Corps In Situ, de Jennifer Gohier et Grégory Beaumont, a été accueillie en résidence au Lycée Vauban. L’expérience a permis à des élèves de s’initier à la danse contemporaine et d’être associés à un processus de création.
Au Centre de création chorégraphique de Luxembourg (TROIS-CL), l’activité reprend doucement depuis le début du mois de juin. Nous y avons retrouvé les danseuses et chorégraphes Rhiannon Morgan et Jill Crovisier. Elles racontent comment elles vont vécu leur confinement, entre le 16 mars et le 25 mai 2020, sur fond de pandémie de Covid-19.
Deux coproductions luxembourgeoises étaient sélectionnées cette année au festival Spring Forward organisé par la plate-forme européenne de danse contemporaine Aerowaves. Du jamais vu. En raison de la pandémie de Covid-19, l’événement s’est finalement déroulé en ligne. La Glaneuse a demandé aux participants ce qu’ils en ont pensé.
Alors que le Flamenco Festival Esch n’a pas lieu cette année, La Glaneuse propose de prendre le temps de la réflexion en ouvrant ses colonnes à Fernando López. Ce danseur et chercheur vient de publier une thèse de doctorat au Département de danse de l’Université Paris VIII sur les espaces «marginaux» du flamenco.
Après l’annonce du confinement et la fermeture des théâtres jusqu’à nouvel ordre, certains artistes ou institutions ont très vite rebondi pour rester dans une dynamique positive, malgré tout. Les revoilà, plus créatifs que jamais, qui réinventent de nouvelles formes d’échange avec le public. Voici une sélection des initiatives ou créations à voir en ligne, au Luxembourg et au-delà.
Que peut créer la rencontre entre la réalité virtuelle et la danse buto ? Le duo d’artistes Karolina Markiewicz et Pascal Piron a imaginé un dispositif intitulé « Sublimation », avec la complicité de la danseuse Yuko Kominami. J’ai testé l’expérience dans le cadre du Luxembourg City Film Festival. Voici mes impressions à l’issue de ce voyage sensoriel qui a un peu tourné à la course d’obstacles.
Il fait partie de cette génération qui a créé la Nouvelle danse française. Une période de recherches stimulantes mais aussi de doutes. À soixante-dix ans, Jean-Claude Gallotta se dit aujourd’hui apaisé et heureux de danser. En marge de la présentation de « L’homme à tête de chou » au Théâtre d’Esch, nous avons pu l’interroger sur l’héritage de la Nouvelle danse française, l’incompréhension de la danse contemporaine par une partie du public, mais aussi l’art de s’inspirer de l’air du temps, de Gainsbourg aux Gilets jaunes.
La scène du Kinneksbond de Mamer se profile, sous la direction de Jérôme Konen, comme l’une des vitrines de la jeune création chorégraphique contemporaine. Dernière invitée en date : Sarah Baltzinger, une chorégraphe qui travaille entre le Luxembourg et la Lorraine. Ses deux dernières pièces, moins explosives que par le passé, frappent par la manière dont le matériau corporel est sculpté pour en faire surgir les émotions.
De la danse contemporaine au hip-hop en passant par le flamenco et le ballet : la danse se décline dans toutes ses couleurs et sur tous les tons au mois de mars. On y croisera la grande Patricia Guerrero, le jeune Julien Carlier et les tubes de Sting. Sans oublier la reprise de pièces cultes : L’homme à tête de chou de Jean-Claude Gallotta et Enter Achille de Lloyd Newson. Découvrez ci-dessous tout le programme.