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Le collectif de danseurs LuCoDa prend son envol

19 juillet 2019
Le collectif de danseurs LuCoDa prend son envol
"Dis/Engage" du collectif LuCoDa au Pomhouse de Dudelange (photo: Marie-Laure Rolland)

Alors que le Luxembourg n’a pas de compagnie de danse, la création du collectif LuCoDa, à l’initiative de la danseuse et chorégraphe Rhiannon Morgan, est une excellente nouvelle. Qui sait, il pourrait préfigurer la formation d’un ensemble contemporain de danse, sur le modèle de Lucilin pour la musique. Son premier projet a entraîné le public au sommet de l’ancien Château d’eau de Dudelange qui accueille la mythique exposition de photos Bitter Years d’Edward Steichen.

Ambiance décontractée sur ce site industriel remarquablement rénové en 2012, géré par le Centre National de l’Audiovisuel. La manifestation se déroule dans le cadre du festival So So Summer. Il fait chaud mais pas trop. Des petits groupes discutent sur la terrasse qui jouxte le Pomhouse, la salle des pompes qui conduisait l’eau jusqu’à l’usine sidérurgique toute proche. Bières et sandwichs vegan ne manquent pas. Certains visiteurs profitent de l’occasion pour visiter l’exposition de photos rarement ouverte le soir, qui documente la Grande Dépression des années 30 aux États-Unis.

Mettre le public en mouvement

En s’inspirant de ces photos, le collectif entraîne le public sur les traces d’une famille imaginaire composée de huit des 14 danseurs de LuCoDa (Luxembourg Collective of Dance).  On retrouve dans la pièce intitulée  Dis/Engage des figures connues de la scène chorégraphique luxembourgeoise comme Rhiannon Morgan, Julie Barthélémy, Gianfranco Celestino, Maria Cipriano, Aifric Ni Chaiomh et Giovanni Zazzera mais aussi d’autres danseurs plus discrets comme Ileana Orofino et Jovi Anousaki.

À leur suite, on monte dans la tour jusqu’au réservoir qui surplombe la ville de Dudelange à 50 mètres de hauteur. Le public est mis en mouvement, dans un geste qui le rapproche symboliquement de ces dizaines de milliers de familles américaines poussées sur les routes de la migration par la misère. Un sujet qui résonne avec notre époque, sur fond de bande sonore créée en live par Rajivan Ayyappan.

« Dis/Engage » du collectif LuCoDa au Pomhouse de Dudelange (photo: Marie-Laure Rolland)

Durant le périple, on croise des personnages qui font écho à la détresse voire la folie que l’on peut lire sur les photos commandées à l’époque par la Farm Security Administration, notamment à Dorothea Lange et Walker Evans. Tout en haut, on retrouve le duo de parents incarnés par Giovanni Zazzera et Rhiannon Morgan, tendre et soudé malgré l’angoisse du lendemain. Après cette parenthèse, un nouveau cheminement ramène les danseurs et le public au rez-de-chaussée dans une séquence qui simule une prise de clichés. Une manière de nous rappeler que derrière ces photos qui font la gloire des musées, il y a eu des corps et des âmes qui ont souffert, aimé, lutté et qui nous parlent aujourd’hui encore.

Cap sur Esch 2022

«La perspective de la Capitale européenne de la Culture Esch 2022 m’a motivée à créer ce collectif pour nous présenter en tant que danseurs, indépendamment des institutions. Nous voulons être une force de proposition et de partenariat pour Esch 2022», explique Rhiannon Morgan qui vient nous retrouver sur la terrasse après la performance.

L’enthousiasme de l’équipe est palpable, en espérant que cette initiative trouvera le soutien nécessaire pour se structurer. «Pour l’instant, je gère cela avec Giovanni Zazzera à côté de mes projets et sans expérience particulière au niveau administratif et financier», dit Rhiannon Morgan. Un rendez-vous a été fixé avec la directrice générale de la Capitale européenne de la Culture, Nancy Braun, pour en discuter.

Le collectif ne se projette pas au-delà de Esch 2022. Mais alors que la Capitale européenne de la culture a comme objectif la durabilité, on peut penser que le ministère de la Culture pourrait suivre de près cette initiative. Un ensemble de danseurs, fonctionnant par projets sur le modèle à géométrie variable de l’Ensemble de musique contemporaine Lucilin, pourrait combler un vide sur un scène chorégraphique qui jouit actuellement d’une belle dynamique.

Marie-Laure Rolland

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Cipriano Maria Luísa 31 juillet 2019 - 9 h 57 min

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