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Lorsque Bernard Baumgarten fait danser le Jeune Ballet de Lyon

24 janvier 2019
Lorsque Bernard Baumgarten fait danser le Jeune Ballet de Lyon
"Je suis assis avec une canette d'étain à la main" de Bernard Baumgarten (photo: L. Junet)

Il y avait affluence dans l’amphithéâtre culturel universitaire de Lyon 2 pour la première soirée de la tournée 2019 du Jeune Ballet. À l’affiche : des pièces de l’Israélien Ohad Naharin, des Français Noé Soulier et Bruno Bouché, de l’Espagnol José Carlos Martinez mais aussi une création du chorégraphe luxembourgeois Bernard Baumgarten.  Une invitation qui n’est pas sans arrières-pensées.

Avant le lever de rideau, dans le hall d’entrée, un petit groupe d’élèves se dirige vers la table haute où Bernard Baumgarten discute avec le directeur artistique du Conservatoire national supérieur de danse de Lyon, Davy Brun. Les jeunes sont venus remettre au chorégraphe un cadeau pour le remercier de son accueil au Centre de création chorégraphique de Luxembourg (Trois-CL), du 30 décembre 2018 au 4 janvier 2019. Cette échappée belle hors des frontières de l’hexagone leur a permis de finaliser un projet qui avait démarré à Lyon par deux semaines de création au cours de l’été 2018, suivies d’une semaine à l’automne.

Bernard Baumgarten et des élèves du Jeune Ballet du CNSMD de Lyon (photo: Marie-Laure Rolland)

Des énergies qui se libèrent

Quelques mots, des sourires, des embrassades et déjà les danseurs se précipitent en coulisses pour se préparer à danser la pièce au titre inspiré des paroles de Space Oddity de David Bowie et portée par la musique remixée de l’icône glam rock. Dans Je suis assis avec une canette en étain à la main, les danseurs ne sont pas en orbite autour de la terre mais mettent toute leur énergie à danser leur vie, les aspirations qui les portent, la connivence qui les lie, la compétition qui bouleverse les lignes, leur envie ou leur crainte de la solitude. Des combinaisons de mouvements fluides jouent sur la manière dont les corps interagissent, se cherchent ou s’évitent, s’attirent ou se repoussent, se libèrent ou se canalisent. Chacun peut s’y exprimer dans son individualité, mais c’est bien une dynamique de groupe qui porte l’ensemble.

Cette pièce pour neuf danseurs devait répondre à un certain cahier des charges, explique le directeur Davy Brun. Le programme mêle danse classique et contemporaine puisque l’enseignement comprend ces deux branches, soit comme discipline dominante, soit comme discipline secondaire. Cette année, 19 danseurs se préparent à se lancer dans la vie active, sur une centaine d’étudiants inscrits au Conservatoire national supérieur de danse de Lyon. C’est l’occasion pour eux de se confronter au public mais aussi aux professionnels. Ils doivent montrer qu’ils savent danser au sein d’un ensemble sans oublier de mettre en avant leur propre talent. Leur performance sera scrutée de près par les chorégraphes et responsables de compagnies qui assisteront à l’une des 16 représentations d’une tournée essentiellement dans la région Rhône-Alpes. Elle s’achèvera par quatre dates du 18 au 21 juin dans la grande salle de la Maison de la Danse de Lyon.

Intégrer des réseaux

« Le nerf de la guerre pour l’insertion professionnelle, c’est la possibilité d’entrer dans des réseaux de danse », souligne Davy Brun qui a lui-même eu l’occasion de faire plusieurs résidences au Trois-CL après avoir rencontré son directeur artistique, Bernard Baumgarten, à la Tanzmesse de Düsseldorf. « Les élèves doivent être conscients que tout le monde n’y parviendra pas. Et il faut parfois être patient », ajoute-t-il. Le taux d’insertion des danseurs à la sortie du CNSMD de Lyon varie de 50 à 70% après un an et atteint 90% après deux ans.

La sélection est pourtant drastique à l’entrée. Entre 300 et 400 candidats tentent leur chance au concours d’entrée pour 25 places en première année. « Nous recherchons des danseurs qui ont une technique mais aussi une personnalité. Il faut qu’ils aient le potentiel d’utiliser les outils que nous allons mettre à leur disposition pour se développer», précise le directeur artistique.

Le directeur artistique du CNSMD de Lyon Davy Brun et le chorégraphe luxembourgeois Bernard Baumgarten (photo: Marie-Laure Rolland)

L’escapade luxembourgeoise a déjà été bénéfique pour certains danseurs de la promotion 2019. Ils ont pu présenter en avant-première la création de Bernard Baumgarten et un extrait de Removing Reset de Noé Soulier (2015) lors de la soirée du 3 du Trois. Des contacts ont pu se nouer avec des chorégraphes. Certains jeunes danseurs pourront participer aux castings des prochaines productions de Sarah Baltzinger, Jennifer Gohier et Gregory Beaumont ainsi que Simone Mousset. Celle-ci est d’ores-et-déjà venue donner un cours à Lyon où elle signera une création pour le Jeune Ballet en 2020. Un échange de bons procédés qui contribue à faire circuler les idées, les pratiques et les talents par-delà les frontières.

Marie-Laure Rolland

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