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« Un premier prix de conservatoire, ce n’est pas un critère !»

22 novembre 2018
« Un premier prix de conservatoire, ce n’est pas un critère !»
Épreuve de groupe en danse classique - Concours européen des CND 2018 (photo: Sud Reportage)

Le premier concours européen des Confédérations Nationales de Danse s’est tenu les 3 et 4 novembre 2018 au Luxembourg. 503 jeunes talents âgés de 10 à 18 ans et originaires de six pays se sont présentés devant un jury de professionnels. Quel est le bilan de cette initiative ? Nous avons fait le point avec la présidente de la CND Luxembourg, Marie-Laure Neiseler.

Rendez-vous a été donné à Schifflange dans la grande salle de l’école de danse Elancé, hébergée dans le complexe sportif de la ville. La directrice et professeur de danse classique nous accueille le sourire aux lèvres : « cette première édition est un succès compte-tenu du nombre de participants et du bon déroulement du concours. Bien sûr, nous allons prendre le temps de faire un bilan à froid pour améliorer certains détails dans le règlement mais rendez-vous a déjà été pris avec nos partenaires pour l’année prochaine ». Durant deux jours, le Grand Théâtre de Luxembourg qui accueillait l’épreuve a fait salle comble. Le concours aura lieu en principe durant trois années au Luxembourg puis il sera organisé par un autre pays », précise Marie-Laure Neiseler.

Sept pays font actuellement partie du réseau des CND qui a été créé il y a 30 ans. Y sont rassemblés la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, la Roumanie, Israël et le Luxembourg. Cela représente plus de 1.000 professeurs et 15.000 élèves dans les différentes disciplines que sont la danse classique, contemporaine, le jazz, les claquettes et la danse de caractère (comme le flamenco ou les danses slaves). Chaque année, des concours sont organisés dans les pays (voire tout d’abord au niveau régional comme en France) afin de distinguer les talents les plus prometteurs et de les encourager vers la voie professionnelle. Un règlement extrêmement détaillé précise le type d’épreuve à laquelle peut se soumettre le candidat en fonction de son âge et de sa discipline, mais aussi selon qu’il danse en solo, en duo ou en groupe.

Marie-Laure Neiseler, présidente de la Confédération Nationale de la Danse Luxembourg (photo: Marie-Laure Rolland)

Seuls les lauréats d’un premier prix à l’unanimité, ou avec les félicitations du jury au Concours national d’un pays partenaire, peuvent se présenter au Concours européen. Ils étaient 503 pour cette édition 2018, ce qui a représenté 183 passages – entre une et trois minutes chaque – devant le jury pour la première journée réservée aux amateurs (la seconde regroupait les pré-professionnels). « Il fallait une organisation impeccable pour que cela se passe bien dans les coulisses et je dois dire que le travail de la cinquantaine de bénévoles a été exemplaire », se réjouit l’organisatrice.

Se confronter à la scène

Le Luxembourg a longtemps participé aux concours organisés par la CND dans la région Lorraine avant de créer en 2014 sa propre Confédération Nationale. Un projet qui n’allait pas de soi. « Au Luxembourg, c’est le chacun pour soi », regrette Marie-Laure Neiseler qui note néanmoins une bonne coopération avec le Centre de création chorégraphique Trois C-L. Seule l’école de danse Sarah Eden de Esch et trois professeurs de danse des Conservatoires du pays – Nathalie Moyen, Michèle Nègre et Nathalie Blondin – se sont associées au projet. Cela représente 150 élèves (dont 3 garçons), soit un chiffre minime au regard du nombre de jeunes élèves en danse.

Concours européen des CND 2018 (photo: Sud Reportage)

Pourquoi si peu d’enthousiasme ? « Les manifestations de la CND reposent sur du bénévolat. Il faut donc beaucoup de motivation personnelle pour y prendre part », observe la présidente. Elle ajoute que certaines écoles privées craignent de perdre des élèves qui ne réussiraient pas le concours. Les conservatoires de leur côté avancent un programme d’examen déjà chargé. « C’est dommage car les jeunes ne se rendent pas compte qu’un premier prix de conservatoire, ce n’est pas un critère au regard de la pratique de la danse hors de nos frontières. Or certains talents pourraient être développés beaucoup plus tôt », dit celle dont le rêve aurait été d’être danseuse à l’Opéra de Paris mais qui a finalement dû concilier sa passion avec un travail à 90% dans le secteur financier.

A ses yeux, l’avantage du concours européen est d’offrir aux jeunes la possibilité de se confronter au regard d’un jury international. « Bien sûr le niveau des élèves luxembourgeoises  est différent mais elles savent que les concurrentes ont déjà franchi les sélections régionales et nationales. Elles sont heureuses d’être là », affirme-t-elle.

A l’horizon se profile le prochain concours national de la CND Luxembourg puis le stage de danse organisé chaque été à Mersch. Voilà qui remplit bien l’agenda de la présidente de l’association qui, si elle en avait le temps, irait plus loin encore pour encourager l’excellence dans la pratique de la danse. Son rêve : voir s’ouvrir une section de danse au Sportlycée. « Ce serait l’infrastructure idéale. Cela existe à l’étranger. Pourquoi ne pas le faire chez nous ? »

Marie-Laure Rolland

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