Sa danse a une urgence explosive, née d’un passé compliqué avec lequel il a dû se construire. Pour aller où ? C’est ce que j’ai eu envie de comprendre lors d’une rencontre à quelques jours de la première de Baby, à l’Ariston de Esch-sur-Alzette.
Sa danse a une urgence explosive, née d’un passé compliqué avec lequel il a dû se construire. Pour aller où ? C’est ce que j’ai eu envie de comprendre lors d’une rencontre à quelques jours de la première de Baby, à l’Ariston de Esch-sur-Alzette.
La nouvelle création de Franck Chartier pousse ses acteurs et les spectateurs dans leurs derniers retranchements, comme un ultime baroud d’honneur mais aussi une magistrale démonstration de la force du théâtre-dansé, à l’heure où Tik Tok, YouPorn, Tinder et autres plates-formes digitales menacent de tout balayer.
Il y avait un grand absent à la cérémonie bisannuelle de remise des prix de la danse et du théâtre, qui s’est déroulée le 22 septembre au Théâtre d’Esch. Je veux parler du public.
Envie de humer le parfum de la jeune création européenne en danse contemporaine ? Neuf pièces sont à l’affiche du 6 au 9 septembre à neimënster et au Centre de création chorégraphique de Luxembourg. J’ai interviewé les curateurs, Ainhoa Achutegui et Bernard Baumgarten, pour comprendre leurs choix de programmation. L’occasion aussi d’évoquer deux enjeux qui traversent la scène de la danse actuellement : la création durable et la lutte contre les abus de pouvoir.
Plus de deux ans après la première représentation d’ADH(A)ra, la danseuse et chorégraphe en a présenté une version radicalement différente, en abordant frontalement le traumatisme du suicide de son père.
Dans sa nouvelle création, la plus intime à ce jour, la chorégraphe et danseuse entraîne le spectateur dans une pièce en forme de méditation touchante et inspirante
Ils forment un couple sur la scène comme dans la vie. Dans Megastructure, Isaiah Wilson et Sarah Baltzinger exposent leur relation amoureuse dans une chorégraphique acrobatique pimentée d’auto-dérision. Un exercice de style aussi surprenant que convaincant.
J’ai pu voir en avant-première KHAOS, la nouvelle pièce d’un chorégraphe venu de Syrie qui a fait de la nudité une arme de combat contre toute forme de diktat. De fait, l’authenticité de son art est désarmante.
Il y a des réalités qu’on préfère glisser sous le tapis. Mais les non-dits qui s’accumulent un jour débordent, comme un flux irrépressible qui doit sortir faute de quoi tout risque d’exploser. C’est cette intensité que fait ressentir Papaya, la performance de Jennifer Lopes Santos et melissandre varin autour des « eaux troubles afro-diasporiques ».
Des pièces de Jean-Guillaume Weis et Jill Crovisier étaient à l’affiche d’une soirée dédiée à la danse-théâtre organisée au Trifolion d’Echternach. Le programme, « inédit », était aussi inégal.