Il y a des spectacles dont on ressort reboosté et la banane aux lèvres. Ce n’est pas si fréquent en danse contemporaine. Il faut dire qu’après plus de 40 ans de carrière, Philippe Decouflé n’a plus rien à prouver.
Il y a des spectacles dont on ressort reboosté et la banane aux lèvres. Ce n’est pas si fréquent en danse contemporaine. Il faut dire qu’après plus de 40 ans de carrière, Philippe Decouflé n’a plus rien à prouver.
Sylvia Camarda entre au Conseil d’administration du Centre de création chorégraphique du Luxembourg mais, malgré le changement de logo et de statut, les perspectives de l’institution restent floues avec un périmètre réduit et des moyens financiers limités.
La dernière pièce de la chorégraphe originaire de Lorraine met en scène cinq danseuses pour questionner le corps féminin, son instrumentalisation et sa stratégie de libération. Cette création dans l’air du temps sort du lot par son caractère hybride, au carrefour de l’installation et de la danse, mais aussi par son langage gestuel tout à fait singulier.
C’est un peu l’histoire de la grenouille morte qui détend sa patte quand on appuie sur son nerf. Dans Score, trois danseurs sont soumis à des impulsions électriques programmées pour faire naître une chorégraphie. Une expérimentation qui soulève pas mal de questions.
Quelle place pour l’amour romantique dans un monde qui classe les individus selon leur potentiel érotique sur des applications numériques ? La nouvelle mise en scène de Clementine, aussi surprenante qu’efficace, plonge le spectateur au cœur de la difficulté à nouer des liens quand on ne sait plus trop qui on est soi-même.
Sa danse a une urgence explosive, née d’un passé compliqué avec lequel il a dû se construire. Pour aller où ? C’est ce que j’ai eu envie de comprendre lors d’une rencontre à quelques jours de la première de Baby, à l’Ariston de Esch-sur-Alzette.
La nouvelle création de Franck Chartier pousse ses acteurs et les spectateurs dans leurs derniers retranchements, comme un ultime baroud d’honneur mais aussi une magistrale démonstration de la force du théâtre-dansé, à l’heure où Tik Tok, YouPorn, Tinder et autres plates-formes digitales menacent de tout balayer.
Il y avait un grand absent à la cérémonie bisannuelle de remise des prix de la danse et du théâtre, qui s’est déroulée le 22 septembre au Théâtre d’Esch. Je veux parler du public.
Envie de humer le parfum de la jeune création européenne en danse contemporaine ? Neuf pièces sont à l’affiche du 6 au 9 septembre à neimënster et au Centre de création chorégraphique de Luxembourg. J’ai interviewé les curateurs, Ainhoa Achutegui et Bernard Baumgarten, pour comprendre leurs choix de programmation. L’occasion aussi d’évoquer deux enjeux qui traversent la scène de la danse actuellement : la création durable et la lutte contre les abus de pouvoir.
Plus de deux ans après la première représentation d’ADH(A)ra, la danseuse et chorégraphe en a présenté une version radicalement différente, en abordant frontalement le traumatisme du suicide de son père.