Continuer à danser. Malgré la guerre omniprésente à l’esprit. Quatre danseurs ukrainiens sont à l’affiche de Carmen, la nouvelle création du Luxembourg Ballet sous la direction de Volha Kastsel. J’ai pu les rencontrer avant la première.
Marie-Laure Rolland
Un jeune Luxembourgeois était sur la scène du Aalto-Theater de Essen en octobre dernier pour danser une pièce du lauréat du Prix allemand de la danse 2022. Une chance inouïe pour Louis Steinmetz, mais aussi le fruit du talent, d’une volonté de fer et d’un brin de culot. Depuis 2019, il fait partie du Ballet du Staatstheater de Hanovre sous la direction artistique de Marco Goecke.
C’est toujours un plaisir de retrouver les incroyables danseurs du Nederlands Dans Theater. La jeune garde (NDT 2) s’est produite sur la scène du Grand Théâtre de Luxembourg avec trois pièces signées par l’incontournable Marco Goecke mais aussi Eward Clug ainsi que le jeune et talentueux Nadav Zelner.
Lors de la création de son solo intitulé Dreamer, Anne-Mareike Hess a accepté pour la première fois la présence d’une équipe de tournage. Les réalisateurs Marie-Laure Rolland et Bohumil Kostohryz l’ont suivie pendant deux ans pour mettre en lumière le ressort de sa force créatrice. Le film nous fait entrer dans l’univers singulier de l’artiste en suivant les différentes étapes de création du personnage de la Rêveuse, jusqu’à la première.
La Glaneuse, coproductrice du film avec Boshua, est heureuse de vous communiquer de nouvelles dates de diffusion !
Vendredi 3 février à 19h au Centre de création chorégraphique du Luxembourg: rencontre avec les réalisateurs à l’issue de la projection (30 minutes – Fr/En).
Lors de la soirée, le public pourra également découvrir des étapes de travail de nouvelles créations : LEON de Laura Arend et A DANCE de Magdalena Hylak. Le programme complet du 3 du TROIS est à retrouver ici.
Samedi 18 février à 19h sur RTL télé Lëtzebuerg : diffusion du film avec sous-titrage en luxembourgeois. Le film sera ensuite accessible pendant 10 jours sur la plate-forme www.rtl.lu.
(nb : la date de diffusion initialement annoncée le 17 février a été décalée au 18 février 2023)
La chorégraphe Blanca Li revient au Grand Théâtre de Luxembourg avec une invitation à entrer dans son «Bal de Paris». Cette immersion en réalité virtuelle est une « expérience » hors norme qui en met plein la vue et les autres sens.
Avec Empire of a Faun Imaginary, Simone Mousset entraîne une nouvelle fois le spectateur dans un monde surréaliste fascinant, à la fois délicat et puissant. Elle y explore l’angoisse existentielle de la mort, dans une création aussi profonde que libre, servie par un superbe casting.
Dans BLKDOG, le chorégraphe anglais Botis Seva se confronte à la violence du monde en posant un regard sans concession sur une humanité qui ne tient pas ses promesses. Un spectacle de hip-hop sombre et percutant, extrêmement bien ficelé et interprété.
La danse hip-hop reste encore le parent pauvre de la scène chorégraphique luxembourgeoise. Par sa philosophie et son langage, elle a pourtant beaucoup de choses à partager. Ce que montre la pièce Patchwork, du collectif Knowedge.
We wear our wheels… s’inspire de l’histoire des rickshaws zoulous au temps de l’apartheid. Derrière l’évocation fascinante et tragique du destin de ces esclaves sud-africains, on peut aussi lire dans cette pièce une métaphore de la vie de l’artiste contemporain. Un exercice de haute voltige.
Les jeunes ont payé un lourd tribut à la pandémie de Covid-19. Non pas en termes de décès mais au niveau de leur santé mentale. Nathalie Moyen met en scène leurs maux dans une pièce de théâtre-dansé qui ne mâche pas leurs mots.