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Georges Maikel : en résidence artistique à la maison

14 octobre 2020
Georges Maikel : en résidence artistique à la maison
Georges Maikel Pires Monteiro : "It Gets Better"

« Pendant deux mois, je n’ai plus pensé qu’à ça. Faire cette vidéo de danse. J’en ai oublié la pandémie», raconte Georges Maikel Pires, lauréat du prix du jury du concours «Danse from Home ! », organisé durant le confinement.  Son film fait de sa maison familiale une scène fantasmagorique captivante, au carrefour de l’intimité et des non-dits, entre réalité du quotidien et univers fantastique.

«Les choses se sont mises en place progressivement et développées dans des directions que je n’avais pas forcément anticipées», confie Georges Maikel Pires. Le concours de vidéo-danse, initié par le Centre de création chorégraphique de Luxembourg pour stimuler la créativité des danseurs privés de scène, est arrivé à point nommé. «Cela faisait deux semaines que je passais mon temps devant les recettes de cuisine de Gordon Ramsay sur Youtube. Ça m’a carrément réveillé. J’étais super excité!», explique celui qui «aime les challenges».

Le court-métrage a été tourné dans la maison de Belvaux où Georges Maikel Pires a passé le confinement, avec ses parents et trois de ses frères. Sa famille, originaire du Cap-Vert, a trouvé dans le Sud du Luxembourg ce port d’attache pour se construire de nouveaux horizons.

La caméra explore les pièces tout d’abord désertées de la bâtisse remplie de bibelots et de photos souvenirs. L’artiste solitaire danse, torse nu, dans sa chambre. Progressivement entrent en scène les autres membres de sa famille. Gestes du quotidien. Interactions limitées. Regards énigmatiques. Sur un écran télé, une étrange créature, blanche et masquée, observe les va-et-vient. La caméra virevolte autour des corps dans de longs plans séquences. Elle accomplit une sorte de danse, comme pour les pousser à s’échapper d’eux-mêmes ou de leur enfermement. 

Le spectateur suit ces déambulations, perturbé par le montage qui trouble les repères. De ce maelstrom émerge, de plus en plus présentes, des créatures blanches parées de superbes costumes de papier. Le danseur va lui aussi finir par en endosser, masquant sa peau noire comme pour disparaître sous une armure de chimère, au croisement du cygne et du guerrier. Tout se joue en cinq minutes.

Une approche intuitive

Le point de départ du film a été l’idée de créer un costume de monstre. L’artiste va passer des heures à dessiner des croquis puis à leur donner forme. De là naissent des histoires, surgissent des idées de scènes et de lieux pour les filmer, des visions d’autres costumes.

Georges Maikel Pires a laissé libre cours à son imagination débridée pour guider ses pas et écrire le synopsis. «Après coup, je me suis rendu compte que j’y exprime beaucoup de choses que j’avais déjà en moi avant le confinement», dit-il. Ceux qui ont vu son premier solo, !MAKKI?, y retrouveront un même exercice de transformation et de quête d’identité, à la croisée du réel et du fantastique.

«L’un des défis du tournage était que tout cela se passait chez moi, dans mon intimité et celle de mes parents. Ce n’est pas le genre de villa de maître que l’on voit au Luxembourg. Mais je voulais que l’esthétique rende bien», dit-il.

Georges Maikel Pires Monteiro : « It Gets Better »

Il doit aussi convaincre les membres de sa famille de se prêter au jeu, comme figurants. Or se laisser filmer ne va pas de soi. Et puis, chacun a ses propres impératifs. Son jeune frère, vidéaste, est à la caméra. Son autre frère, chauffeur de bus, joue la scène de la salle de bain.  Sa mère se laisse convaincre jusqu’à endosser un costume. «Le plus stressant était de parvenir à gérer les contraintes professionnelles des uns et des autres», observe Georges Maikel Pires qui a bataillé jusqu’à la dernière limite de la deadline pour boucler le projet.

Le prix du jury et la dotation de  2500 euros du concours sont un encouragement à poursuivre dans cette voie. « La vidéo était déjà présente dans mon travail, mais de manière plus statique. Cette expérience m’a permis d’aller plus loin et d’ouvrir des perspectives », dit-il. Dans quelle direction ? Le sourire en coin et les yeux levés au ciel, il esquive la question et laisse planer le mystère. 

Marie-Laure Rolland

Toutes les vidéos qui ont participé au concours « Dance From Home! » sont à retrouver sur : https://www.kuk.lu/dance-home

 

 

 

 

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