La Glaneuse
  • Accueil
  • Les Rencontres
    • Les leçons d’une année “cauchemardesque” pour la danse…

      11 janvier 2021

      Emanuela Iacopini ou la sagesse du corps

      10 novembre 2020

      Pourquoi Rhiannon Morgan met bas les masques

      28 octobre 2020

      Jill Crovisier et Rhiannon Morgan : paroles de danseuses…

      15 juin 2020

      Jean-Claude Gallotta : « Mes pièces de danse ne sont…

      10 mars 2020

  • La Récolte
    • Coincés dans la Hot House de Pinter 

      7 avril 2021

      “Ecological Anxiety Disorder” : plongée dans l’envers du…

      25 mars 2021

      Pourquoi Mourad Merzouki nous fait planer

      11 mars 2021

      Cie Corps in Situ : Un voyage au…

      3 mars 2021

      1 danseur + 1 spectateur : à situation…

      10 février 2021

  • Entrez dans la danse
    • Season 2 / Episode 1 – Anne-Mareike Hess…

      15 avril 2021

      Podcast : Entrez dans la danse avec Sylvia…

      25 février 2021

      Season 1 / Episode 3 – Anne-Mareike Hess…

      15 décembre 2020

      Bientôt une Junior Company de danseurs au Luxembourg

      16 octobre 2020

      Season 1 / Episode 2 – Anne-Mareike Hess…

      24 août 2020

  • La Croisée des Chemins
    • Georges Maikel : en résidence artistique à la maison

      14 octobre 2020

      Réalité virtuelle et buto : mon expérience de « Sublimation »…

      12 mars 2020

      Même pas peur du Butô !

      25 octobre 2019

      Drawing on Steve Reich – Et la musique…

      22 juin 2019

      Vanitas – Live fast, never digest : dérapage trop…

      8 avril 2019

  • Rendez-vous
    • Saison 2020-2021 : La danse revient en force

      14 septembre 2020

      À l’agenda : la danse pour ne pas…

      31 mars 2020

      La danse en mars : des pièces cultes…

      1 mars 2020

      La danse en février : focus sur la…

      31 janvier 2020

      La danse en janvier : séances de rattrapage

      31 décembre 2019

  • A propos

La Glaneuse

LE MAGAZINE DE LA DANSE AU LUXEMBOURG ET AU-DELÀ

  • Accueil
  • Les Rencontres
    • Les leçons d’une année “cauchemardesque” pour la danse…

      11 janvier 2021

      Emanuela Iacopini ou la sagesse du corps

      10 novembre 2020

      Pourquoi Rhiannon Morgan met bas les masques

      28 octobre 2020

      Jill Crovisier et Rhiannon Morgan : paroles de danseuses…

      15 juin 2020

      Jean-Claude Gallotta : « Mes pièces de danse ne sont…

      10 mars 2020

  • La Récolte
    • Coincés dans la Hot House de Pinter 

      7 avril 2021

      “Ecological Anxiety Disorder” : plongée dans l’envers du…

      25 mars 2021

      Pourquoi Mourad Merzouki nous fait planer

      11 mars 2021

      Cie Corps in Situ : Un voyage au…

      3 mars 2021

      1 danseur + 1 spectateur : à situation…

      10 février 2021

  • Entrez dans la danse
    • Season 2 / Episode 1 – Anne-Mareike Hess…

      15 avril 2021

      Podcast : Entrez dans la danse avec Sylvia…

      25 février 2021

      Season 1 / Episode 3 – Anne-Mareike Hess…

      15 décembre 2020

      Bientôt une Junior Company de danseurs au Luxembourg

      16 octobre 2020

      Season 1 / Episode 2 – Anne-Mareike Hess…

      24 août 2020

  • La Croisée des Chemins
    • Georges Maikel : en résidence artistique à la maison

      14 octobre 2020

      Réalité virtuelle et buto : mon expérience de « Sublimation »…

      12 mars 2020

      Même pas peur du Butô !

      25 octobre 2019

      Drawing on Steve Reich – Et la musique…

      22 juin 2019

      Vanitas – Live fast, never digest : dérapage trop…

      8 avril 2019

  • Rendez-vous
    • Saison 2020-2021 : La danse revient en force

      14 septembre 2020

      À l’agenda : la danse pour ne pas…

      31 mars 2020

      La danse en mars : des pièces cultes…

      1 mars 2020

      La danse en février : focus sur la…

      31 janvier 2020

      La danse en janvier : séances de rattrapage

      31 décembre 2019

  • A propos

Les cinq femmes puissantes de Laura Arend

16 avril 2018
Les cinq femmes puissantes de Laura Arend
"Anna" de Laura Arend. (Photo: Lola Mino)

Non, elle n’est pas luxembourgeoise ! Lorsqu’on s’appelle Laura Arend, difficile d’échapper à la question. Dans un sourire, la danseuse et chorégraphe précise que c’est en voisine qu’elle est venue pour une résidence de deux semaines au Centre de création chorégraphique de Luxembourg (Trois-CL) afin de travailler sur Anna, sa nouvelle création.

Laura Arend est originaire de Forbach, ville où elle a fait l’apprentissage de la danse avant d’aller se former et butiner d’autres expériences ailleurs. Revenue depuis peu, elle est soutenue par le Carreau, Scène nationale de Forbach, partenaire du Trois-CL.

Sa silhouette filiforme suggère qu’elle est passée par l’école du ballet classique. Ce qu’elle confirme. Après Forbach, elle a pris en 2006 la direction du Conservatoire National Supérieur de Lyon. Une école de l’exigence où elle a rencontré Fanny, sa partenaire dans la création sur laquelle elle travaille au Trois-CL. Cap ensuite sur New York où elle a passé deux années, entre 2009 et 2011, dont six mois à l’école de Merce Cunningham Studio et trois mois au sein de son jeune ballet. « C’était une expérience incroyable physiquement. Il est extrêmement difficile de maîtriser sa codification du mouvement mais une fois que l’on y parvient, on a un réel contrôle de son corps. C’est enrichissant et épuisant. Après, j’ai vraiment eu besoin de respirer ».

Laura Arend s’envole en 2011 pour Israël où la scène de la danse est en pleine ébullition. Elle y passe sept ans au sein de la Kibbutz Contemporary Dance Company où elle s’initie à la fameuse technique gaga inventée par Ohad Naharin. Une révélation qui marque son parcours. «Cela m’inspire encore dans mon travail ».

Troisième escale

Anna est sa troisième création. Cette fois-ci, c’est en Allemagne qu’elle a cherché son inspiration, après l’Inde (Yama, 2016) et Israel (Five, 2017). Sa pièce est une évocation de cinq femmes allemandes remarquables dont certaines sont tombées dans l’oubli tandis que d’autres brillent encore au firmament : la compositrice Clara Schuman, la physicienne Lise Meitner, la jeune résistante Sophie Scholl, l’exploratrice Clarenor Stinnes, la chorégraphe Pina Bausch. « Ces femmes m’inspirent car elles n’ont pas eu peur de se dépasser. Leur force est un encouragement dans mon propre processus de création », confie Laura Arend.

Anna est-elle la pièce d’une chorégraphe féministe ? « Oui je suis féministe. Mais à ma façon. Je pense que l’on peut être féministe et féminine. Comme Pina Bausch par exemple qui a su mettre les femmes en valeur, leur côté séductrice. Nous devons avoir le droit au glamour, à la galanterie », dit celle qui ne cache pas une certaine gêne par rapport au débat actuel autour du mouvement #MeToo. « Je suis heureuse que la parole des femmes se soit libérée sur les réseaux sociaux mais je ne partage pas certains commentaires qui voient dans le regard posé sur soi une agression ».

“Anna” de Laura Arend (Photo: Lola Mino)

La résidence luxembourgeoise représente une étape intermédiaire dans son travail de création. Celui-ci compte cinq semaines de résidence au total.  c’est peu. Surtout pour un projet qui doit aboutir à une pièce de 50 minutes en évoquant cinq personnages différents. Aussi la chorégraphe a-t-elle peaufiné son travail en amont. « Je savais exactement ce que je voulais avant d’arriver ici. J’avais tout le matériel nécessaire en tête. Le plus complexe était de parvenir à mettre au point les transitions entre les différents volets de la chorégraphie. Le travail s’est déroulé de manière très fluide ».

Un constat partagé par sa partenaire sur scène, Fanny, dont la silhouette longiligne et les mêmes cheveux bruns et la ne se différencie guère de sa partenaire. A tel point qu’elles avouent elles-mêmes avoir parfois du mal à se différencier sur certaines photos.

Evocation

Ce jour-là, nous assistons à un extrait de la pièce. Dans le cube noir de la salle de répétition du Trois-CL, on découvre une scène dépouillée dont la scénographie minimaliste sème quelques indices pour le spectateur. La chorégraphie se déploie dans un style davantage suggestif que narratif. Quelques images fortes : la danse jumelée des femmes collées l’une derrière l’autre, ces roses blanches plantées dans des bouteilles déplacées au fil du récit, la danse bauschienne sur fond de musique d’orgue. Et une bande sonore qui fait le grand écart de la musique sacré à l’électro, non sans laisser sa place au silence, comme pour mieux faire résonner en nous l’esprit de celles auxquelles est dédié cet hommage.

Marie-Laure Rolland

 

Première le 17 avril 2018 à Micadanses Paris
6 au 29 juillet 2018 – Théâtre Golovine Avignon

 

 

Télécharger au format PDF
0 commentaire
1
Facebook Twitter Google + Pinterest
Article précédent
Retour au Mudam pour Anne Teresa de Keersmaeker
Article suivant
blanContact – Pour créer à travers le relationnel

Vous aimerez aussi

Madame Kim à la Banannefabrik 

9 juillet 2018

Les frères Ben Aïm parmi les Insoumis

19 janvier 2019

Jean-Claude Gallotta : « Mes pièces de danse ne sont...

10 mars 2020

Lorsque Bernard Baumgarten fait danser le Jeune Ballet...

24 janvier 2019

Bruno Bouché: “la danse classique est un langage...

20 novembre 2018

Li Marteling, 40 ans de passion pour la...

4 juillet 2018

Danzpräis 2019 : un tremplin pour Jill Crovisier

29 mai 2019

Stefano Spinelli : «ce projet m’a redonné envie de...

12 mars 2019

Jill Crovisier et Rhiannon Morgan : paroles de danseuses...

15 juin 2020

« Un premier prix de conservatoire, ce n’est pas...

22 novembre 2018

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Newsletter

Si vous voulez vous tenir informé(e) de l’actualité et événements importants concernant La Glaneuse, abonnez-vous à notre newsletter.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Rester en contact

Facebook Email RSS

Recherche

La Glaneuse

La Glaneuse

Cliquez sur le logo pour en savoir plus sur le projet
de Marie-Laure Rolland

Articles populaires

  • La danse en décembre : entre tradition, magie et poésie

  • Season 2 / Episode 1 – Anne-Mareike Hess : my Life as a Choreographer

  • Coincés dans la Hot House de Pinter 

Rendez-vous

  • Saison 2020-2021 : La danse revient en force

    14 septembre 2020

la glaneuse sur youtube

Youtube
  • Facebook
  • Youtube
  • Email
  • RSS

@2018 - LaGlaneuse.lu est hébergé chez OVH - Tous droits réservés sur les textes. Création du logo: Antoine Grimée - Politique de confidentialité


Retour en haut
Ce site utilise des cookies : En savoir plus.