La Glaneuse
  • Accueil
  • Les Rencontres
    • De Kiev à Luxembourg : danser pour vivre

      21 février 2023

      Louis Steinmetz : le petit prince dans la cour…

      8 février 2023

      Nouvelles dates de diffusion : ANNE-MAREIKE HESS –…

      31 janvier 2023

      Hélène van den Kerchove : «Au départ, il faut…

      30 juin 2022

      Avec Seppe Baeyens : drôles d’oiseaux à Bonnevoie

      28 juin 2022

  • La Récolte
    • Le cœur à corps d’Isaiah Wilson et Sarah…

      7 juin 2023

      Avec Saeed Hani à l’origine du monde

      17 mai 2023

      Un BOLERO et autres « petits riens »

      2 mai 2023

      « Weaver » ou le pari de l’émancipation

      29 mars 2023

      Vivaldi reloaded

      27 mars 2023

  • La Croisée des Chemins
    • Papaya : pour une catharsis intime et collective

      16 mai 2023

      Dido & Aeneas revisité : To love or not…

      5 mai 2022

      La Junior Company CND Luxembourg entre en scène…

      21 décembre 2021

      Georges Maikel : en résidence artistique à la maison

      14 octobre 2020

      Réalité virtuelle et buto : mon expérience de « Sublimation »…

      12 mars 2020

  • Champ Libre
    • La scène de la danse reprend son souffle

      22 septembre 2022

      Carte blanche : la danse contemporaine pour les…

      22 mars 2022

      Le Danzpräis 2021 pour Elisabeth Schilling

      18 septembre 2021

      10 ans du Hip Hop Marathon : permis de…

      21 mai 2021

      Réson(d)ance : casting féminin pour une soirée hors cadre

      18 mai 2021

  • A propos

La Glaneuse

Le webzine de Marie-Laure Rolland pour entrer dans la danse

  • Accueil
  • Les Rencontres
    • De Kiev à Luxembourg : danser pour vivre

      21 février 2023

      Louis Steinmetz : le petit prince dans la cour…

      8 février 2023

      Nouvelles dates de diffusion : ANNE-MAREIKE HESS –…

      31 janvier 2023

      Hélène van den Kerchove : «Au départ, il faut…

      30 juin 2022

      Avec Seppe Baeyens : drôles d’oiseaux à Bonnevoie

      28 juin 2022

  • La Récolte
    • Le cœur à corps d’Isaiah Wilson et Sarah…

      7 juin 2023

      Avec Saeed Hani à l’origine du monde

      17 mai 2023

      Un BOLERO et autres « petits riens »

      2 mai 2023

      « Weaver » ou le pari de l’émancipation

      29 mars 2023

      Vivaldi reloaded

      27 mars 2023

  • La Croisée des Chemins
    • Papaya : pour une catharsis intime et collective

      16 mai 2023

      Dido & Aeneas revisité : To love or not…

      5 mai 2022

      La Junior Company CND Luxembourg entre en scène…

      21 décembre 2021

      Georges Maikel : en résidence artistique à la maison

      14 octobre 2020

      Réalité virtuelle et buto : mon expérience de « Sublimation »…

      12 mars 2020

  • Champ Libre
    • La scène de la danse reprend son souffle

      22 septembre 2022

      Carte blanche : la danse contemporaine pour les…

      22 mars 2022

      Le Danzpräis 2021 pour Elisabeth Schilling

      18 septembre 2021

      10 ans du Hip Hop Marathon : permis de…

      21 mai 2021

      Réson(d)ance : casting féminin pour une soirée hors cadre

      18 mai 2021

  • A propos

Qui se soucie de l’article 13 ?

9 mai 2018
Qui se soucie de l’article 13 ?
"Art 13" de Sandy Flinto et Pierrick Grobéty (Photo: Emile Hengen)

C’est un spectacle dont on ressort un peu sonné. Déboussolé. Une overdose de musique, de contrastes de lumière, de bascules d’atmosphère, de corps qui s’excitent. Cela s’appelle Art.13 et nous balance à la figure les deux alinéas de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Un petit rappel en cette année où cette Déclaration fête ses 70 ans : l’article 13 stipule que «1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ». Répondant à un appel à projet du Trois C-L, le duo d’artistes Sandy Flinto et Pierrick Grobéty a choisi de réfléchir sur ce principe qui est l’un des points les plus sensibles politiquement et socialement en cette période de crise migratoire où le repli identitaire devient mainstream.

Comment traiter de cela visuellement, sans tomber dans le discours moralisateur ou  sentimentaliste ? Comme toujours chez le duo qui travaille conjointement depuis 2012, la réponse est polyphonique et transdisciplinaire. Elle fait appel à la musique live (du son électro teinté de métal signé Pierrick Grobéty), la danse (une chorégraphie du Danzpräis 2013 Giovanni Zazzera, qui est sur scène avec Catarina Barbosa et Baptiste Hilbert), le théâtre, la lumière, les costumes et la scénographie (Sandy Flinto).

Le naufrage des uns et des autres

Dans cette pièce qui nous parle de migrations, le spectateur n’est pas pris par la main pour suivre un chemin balisé. Les pistes sont brouillées à dessein, avec des personnages sur scène qui changent de rôles comme de costumes. Ainsi, on peut voir dans le gilet qu’ils portent la veste  de sauvetage des réfugiés dans leur embarcation de fortune, mais aussi le gilet de signalisation d’un travailleur des travaux publics, ou encore l’accessoire trendy symbolisant le naufrage d’une jeunesse friquée qui s’éclate en boîte de nuit au son de «Money, Money, Money » de Abba.

Les perspectives aussi oscillent sans cesse entre le point de vue des « entrants » et ceux qui sont déjà dans la place. Ce que souligne un passage bien réalisé où Catarina Barbosa est balancée,  tel un pendule, de part et d’autre d’une porte-frontière, où la repoussent des hommes en faction.

Entre réalité et fantasme

Et puis, le flou artistique est entretenu sur la frontière entre le récit et le fantasme. Ainsi, une bande son diffuse un discours sans queue ni tête d’où émergent quelques poncifs emblématiques des stéréotypes qui saturent les médias. Tout se mêle dans ce discours collectif, à tel point que l’individu semble finir par se perdre lui-même.

« Art 13 » de Sandy Flinto et Pierrick Grobéty (Photo: Emile Hengen)

Il fait souvent sombre dans cette pièce où les jeux de lumière tentent d’éclairer des pistes incertaines et de faire émerger une poésie (des beaux jeux de mains très métaphoriques), avant que les personnages ne soient engloutis dans une sorte de néant.

Tout cela en quarante minutes, voilà qui est exigeant. D’autant que la bande sonore saturée du début marque durablement de son empreinte l’espace scénique. En fin de compte, on ressort de Art.13 avec une impression de confusion. C’est peut-être l’objectif recherché. On peut néanmoins se demander s’il ne manque pas dans ce spectacle les respirations qui auraient permis au spectateur de davantage y trouver sa place.

Marie-Laure Rolland

A voir encore le 10 mai (20h) et le 11 mai 2018 (représentation scolaire) à la Schungfabrik à Tétange (L). Réservations en cliquant ici.

Télécharger au format PDF
0 commentaire
0
Facebook Twitter Google + Pinterest
Article précédent
L’album de famille du Grand Théâtre
Article suivant
Arrêts sur images: des lycéens en dialogue avec la chorégraphe Anne-Mareike Hess

Vous aimerez aussi

Red Bridge Project : épisode 4

8 avril 2018

Coincés dans la Hot House de Pinter 

7 avril 2021

« Shoot the cameraman »  : le spectateur pris...

29 février 2020

Jill Crovisier, lauréate du Prix luxembourgeois de la...

3 juillet 2019

ITA INFINITA d’Elisabeth Schilling : Bach on the...

12 octobre 2022

Kontakthof de Pina Bausch entre Metoo, woke et...

6 décembre 2021

Carmen fait son show avec le Luxembourg Ballet

7 mars 2023

Le retour à l’essentiel de Sarah Baltzinger

3 mars 2020

1 danseur + 1 spectateur : à situation...

10 février 2021

Les liaisons inspirantes de Jean-Guillaume Weis

4 mai 2021

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Newsletter

Si vous voulez vous tenir informé(e) de l’actualité et événements importants concernant La Glaneuse, abonnez-vous à la newsletter.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Rester en contact

Facebook Email RSS

Recherche

La Glaneuse

La Glaneuse

Cliquez sur le logo pour en savoir plus sur le projet
de Marie-Laure Rolland

La Glaneuse sur youtube

La Glaneuse sur youtube
  • Facebook
  • Youtube
  • Email
  • RSS

@2018 - LaGlaneuse.lu est hébergé chez OVH - Tous droits réservés sur les textes. Création du logo: Antoine Grimée - Politique de confidentialité


Retour en haut