A l’agenda de la danse : un avant-goût de printemps

par Marie-Laure Rolland

La danse va fleurir en ce mois de mars 2019 qui s’annonce multicolore. Les amateurs de danse classique ne manqueront pas le Don Juan du Ballet de l’Opéra-Théâtre de Metz au Kinneksbond avec l’Orchestre de Chambre du Luxembourg. À Esch, la température monte. La ville ne sera la Capitale européenne de la Culture qu’en 2022 mais déjà une effervescence  créative y est palpable. Deux créations multidisciplinaires sont à l’affiche de la Kulturfabrik et du Théâtre d’Esch. L’agenda ne manque pas d’autres propositions pour petits et grands, à découvrir ci-dessous (avec les trailers disponibles).

 

2 mars 2019 – Opération séduction du Ballet de l’Opéra-Théâtre de Metz

Au Kinneksbond de Mamer à 20h – Le  Ballet de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole présente deux ballets lors d’une soirée organisée en collaboration avec l’Orchestre de Chambre du Luxembourg autour de la musique du compositeur allemand Christoph Willibald Glück. Avant de suivre les aventures de Don Juan (1761), on découvrira en avant-programme Les amours d’Alexandre et de Roxane (1764) dans des chorégraphies de Laurence Bolsigner-May. Si le Don Juan de Glück est moins connu que celui de Mozart, il est considéré comme le premier ballet d’action du répertoire et l’ancêtre des grands ballets des XIXe et XXe siècles.

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2 et 3 mars 2019 – Lorsque les sculptures prennent vie

Au théâtre d’Esch à 16h (le 2/03) et 11h (le 3/03) – Le duo de chorégraphes Héla Fattoumi et Éric Lamoureux s’est inspiré des sculptures de la salle Hans Arp du musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg pour imaginer Swing Museum. Ce spectacle au carrefour de la danse, de la vidéo, de l’art et des marionettes est un conte féérique en même temps qu’une ode à la diversité. Il s’adresse aux petits et grands.

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3 mars 2019 – Le Tanztheater Mainz au Trois C-L

A 19h à la Banannefabrik de Luxembourg-Bonnevoie –  Dans le cadre des échanges entre le Tanztheater Mainz et le Centre choréraphique de Luxembourg, on pourra  découvrir en avant-première au Trois C-L la pièce Effect du chorégraphe, danseur et réalisateur finlandais Taneli Törmä. Cette création pour cinq danseurs explore les mouvements circulaires en écho au réseau toujours plus dense d’informations et à l’afflux de données.

Ce sera aussi l’occasion de voir, à travers une installation de vidéo et photographies, les pièces qui ont marqué ou marqueront la saison du Staatheater Mainz.

« Effect » de Taneli Törmä (Photo: Andreas Etter)

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5 et 6 mars 2019 – Abou Lagraa, entre Monterverdi et Oum Kalthoum

A 20h au Grand Théâtre de Luxembourg – Après avoir présenté El Djoudour, le chorégraphe français Abou Lagraa revient au Luxembourg avec Wonderful One. Cette pièce est construite autour d’un duo d’hommes et d’un trio incluant un homme et deux femmes. Sur les musiques de Monteverdi, de Oum Kalthoum et de Soeur Marie Keyrouz se développe une exploration du masculin et du féminin qu’il y a en chacun d’entre nous.

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8 mars 2019 – L’étoile montante de la scène chorégrahique portugaise

A 20h au Kinneksbond de Mamer – La scène chorégraphique portugaise semble finalement avoir trouvé le chemin du Luxembourg. Le Kinneksbond de Mamer a invité Brother de Marco da Silva Ferreira. Oscillant entre danses tribales et urbaines foudroyantes, sept interprètes aux styles variés se lancent dans un processus d’imitations, de reprises et de citations les uns des autres. Une pièce à haut voltage.

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9 et 13 mars – Sandy Flinto et Pierrick Grobéty auscultent leurs contemporains

A 20h à la Kulturfabrik de Esch – Le duo d’artistes Sandy Flinto et Pierrick Grobéty a posé en 2018 ses valises à la Kulturfabrik pour trois années de résidence. Vanitas – Live fast, never digest, sa nouvelle création, s’interroge sur la manière dont nous nous confrontons à la mort, dans une société dopée par les progrès technologique et scientifique. Un danseur, un acteur, un tatoueur, un coureur, deux chanteurs lyriques, une violoncelliste et une machine médico-musicale se penchent sur la question. Ce sera l’occasion de retrouver sur scène le danseur Stefano Spinelli qui ne s’était plus produit au Luxembourg depuis plusieurs années.

« Vanitas » de Sandy Flinto et Pierrick Grobéty (photo: Kulturfabrik)

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13 et 14 mars  – Lorsque Charles Muller fait danser Sylvia Camarda

Sylvia Camarda (photo: Guy Wolff)

A 20 h au Théâtre d’Esch  –  Le public est invité à un voyage musical du 17ème siècle jusqu’à nos jours pour une création intitulée Danse autour du temps. On y retrouve la danseuse Sylvia Camarda (en remplacement de Hannah Ma) mais aussi la violoniste Sandrine Cantoreggi et le compositeur Gast Waltzing. La mise en scène est signée par l’ancien directeur du Théâtre d’Esch Charles Muller assisté à la dramaturgie par Andreas Wagner. Il y sera question du manque de temps, gaspillage de temps, temps de divertissement, perte de temps, temps des femmes, temps des hommes, temps d’attente, temps actuel, en temps utile, temps de vie, temps de mort, etc.

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21 mars 2019 – Hommage à la culture japonaise

A 20 h au CAPE d’Ettelbrück – Sakura Blues est le troisième et dernier volet d’une trilogie née en hommage à la culture japonaise. La pièce est une errance affectueuse, douloureuse et ironique dans l’âme la plus secrète des femmes, qui sont parfumées et douces comme des flocons de neige. Elle est signée par Marisa Ragazzo et Omid Ighanì, chorégraphes représentatifs de la scène de danse urbaine italienne. Leur technique mêle le hip hop à la house dance et à la danse contemporaine.

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23 mars 2019 – La poésie du quotidien

A 19h aux Rotondes de Bonnevoie – L’artiste belge Louis Vanhaverbeke présente Multiverse, un spectacle poétique qui transforme les objets du quotidien : un frisbee, un entonnoir, des seaux en plastique, un vaporisateur … Il les anime en slamant ou en rappant. Entre les mains du chorégraphe-interprète, les objets acquièrent une existence propre.

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29 et 30 mars – L’art de faire face à l’imprévu

A 10h (29/03) et 19h (30/03) au CAPE d’Ettelbrück – Bounce ! traite joyeusement de l’échec, une expérience universelle qui peut devenir le point de départ imprévu d’une aventure à rebondissements. Un quatuor s’installe dans l’espace, les musiciens s’accordent, les danseurs s’échauffent. Les gestes sont fébriles, incertains… Et si tout ne se passait pas comme prévu ? Cette pièce pour un public de 6 à 99 ans est une création de la Compagnie multidisciplinaire Arcosm dirigée par le chorégraphe Thomas Guerry.

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30 mars – Un classique indémodable

A 20 h à la Rockhal. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Le lac des cygnes, ce classique est à l’affiche de la Rockhal dans une production de Franceconcert. L’Opéra National de Russie, accompagné d’un orchestre, fait escale à Esch-Belval dans le cadre de sa tournée européenne 2019.

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