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Danzpräis 2019 : un tremplin pour Jill Crovisier

29 mai 2019
Danzpräis 2019 : un tremplin pour Jill Crovisier
Jill Crovisier et la lauréate 2019 du Lëtzebuerger Danzpräis (photo: Varvara Kandaurova)

Sa frêle silhouette cache une détermination de fer et une grande sensibilité. Après avoir sillonné le monde comme danseuse, Jill Crovisier a montré depuis quelques années la singularité de sa démarche chorégraphique. Alors qu’elle n’a probablement pas fini de nous surprendre, nous lui avons demandé ce que peut lui apporter le Lëtzebuerger Danzpräis.

« J’ai été surprise et très heureuse d’apprendre que j’étais la lauréate du Danzpräis 2019. Je suis beaucoup à l’étranger et je n’ai pas vraiment conscience de la manière dont mon travail est reçu au Luxembourg », réagit la chorégraphe lorsque nous la contactons au lendemain de l’annonce du prix.

Un communiqué du ministère de la Culture indique que « la lauréate a convaincu le jury à l’unanimité par la qualité et la cohérence de sa démarche artistique pluridisciplinaire. Le rayonnement et le succès national et international témoignent de sa détermination remarquable.»

Être reconnue dans son propre pays est important aux yeux de Jill Crovisier. « Après toutes ces années de travail, cela pose un peu les choses », dit-elle. C’est aussi un tremplin pour celle qui n’entend pas en rester là : « Je suis très ambitieuse mais je garde les pieds sur terre. Je sais que je dois poursuivre ma route pour que mon travail soit vraiment établi au Luxembourg et sur la scène internationale ».

Dans l’école de Pina Bausch

Son rêve ? « Pouvoir m’investir complètement dans mon travail artistique, en passant moins de temps dans la gestion administrative des dossiers ». Or pour l’instant, elle en est plutôt à 80% de temps passé à remplir des dossiers pour trouver des financements et des partenaires, contre 20% dans la création chorégraphique ou la danse. C’est le lot de la plupart des artistes indépendants, mais cette débauche d’énergie peut être usante à la longue. Pourtant Jill Crovisier, désormais âgée de 31 ans, n’a jamais baissé les bras : « Les années de jeunesse, juste après avoir fini ma formation, ont été les plus difficiles. Aujourd’hui, cela va mieux même si le doute est toujours là. Mon travail commence à être reconnu mais il faut savoir aussi entendre les critiques ».

Sa persévérance porte ses fruits pour celle dont le travail sait exprimer, dans un langage chorégraphique à la fois sensible et efficace, un certain malaise contemporain de l’être humain, tiraillé entre une société de plus en plus individualiste et un besoin grégaire d’appartenance à un groupe. Jill Crovisier commence à recevoir des commandes, et non des moindres. Au printemps 2020, elle créera une pièce de 30 minutes pour 18 élèves de la prestigieuse Folkwang Universität der Künste à Essen. Deux étudiants luxembourgeois y suivent des cours et ont proposé à leur professeur de travailler avec Jill Crovisier. « Le directeur a retenu leur proposition. C’est incroyable de se dire que je vais travailler pour l’école fondée par Kurt Joos, le professeur de Pina Bausch », s’enthousiasme la chorégraphe.

En 2017, sa sélection à la Hannover Choreographic Competition lui a valu deux commandes de Taïwann créées en 2018: l’une pour la compagnie B.Dance (No Man’s Land), l’autre pour les étudiants de la Taipei National University of Arts (SI).

Autre belle distinction: elle est arrivée deux fois parmi les finalistes aux Aerowaves avec sa pièce The Hidden Garden (almost chosen).

Le tournant de Zement, the solo

Dans un entretien qu’elle nous avait accordé avant la création de Sieben, pour sept danseurs, Jill Crovisier soulignait le rôle majeur qu’avait joué sa première création, intitulée  Zement, the solo, dans sa carrière.

Elle y expliquait son parcours de danseuse, qui l’a conduit en Asie (Chine, Laos, Indonésie, Bali) mais aussi en Israël, aux Etats-Unis et dans différents pays européens. Tout cela fait la matière de son travail de chorégraphe qui interroge la place de l’individu au sein d’un groupe, la manière dont on parvient à être soi-même tout en étant intégré à un environnement qui vous modèle. «C’est un fil rouge dans mon travail. C’est aussi une question qui m’a accompagnée tout au long de mon parcours de danseuse, dès lors que j’ai quitté ma maison et que j’ai découvert d’autres pays et cultures». Un vaste monde qu’elle n’a pas fini d’explorer!

Marie-Laure Rolland

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