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Le MEGA show de Gauthier Dance

22 mai 2019
Le MEGA show de Gauthier Dance
"Minus 16" de Ohad Naharin par la compagnie Gauthier Dance (photo: Regina Brocke)

Ce n’est pas tous les jours qu’un chorégraphe se donne la peine de monter sur scène avant le lever le rideau pour énoncer le programme. Eh bien il est comme cela, Eric Gauthier ! Le succès n’est pas monté à la tête de ce Canadien, ancien soliste du Stuttgart Ballet, qui a créé en 2007 à Stuttgart sa propre compagnie avec six danseurs. Cette fois, il est venu en force sur la scène du Grand Théâtre de Luxembourg avec 18 danseurs pour un MEGA ISRAEL. À l’affiche: des pièces iconiques de Hofesh Shechter, Sharon Eyal et Ohad Naharin. Pas vraiment une prise de risque mais on n’allait pas bouder son plaisir.

Evidemment, une affiche pareille ne laisse pas indifférent. Il y avait foule ce soir là au Grand Théâtre qui s’est presque transformé en dance floor à la fin du spectacle, après une séquence durant laquelle les danseurs ont entraîné jusqu’à la scène des spectateurs choisis dans le public.  Ça swingait dans les gradins!

Le programme affichait MEGA ISRAEL, un titre au parfum de « Nation Branding » un peu surfait.  Hofesh Shechter, qui vit à Londres, ne cache pas ses distances avec son pays d’origine. En fin de compte, tout cela aurait pu s’appeler MEGA NAHARIN. Le programme s’est décliné entre la pièce culte de Ohad Naharin, Minus 16, et deux autres pièces clés de deux ses anciens élèves. De leur maître à la Batsheva Dance Company, Hofesh Shechter et Sharon Eyal ont reçu en héritage la technique gaga qui lie intimement le mouvement et le plaisir. Une méthode jouissive, percussive et euphorisante dont on a pu découvrir là deux déclinaisons.

Un classique intemporel

Cette soirée répertoire aura donc permis à ceux qui ne la connaissait pas de découvrir la fameuse Minus 16 de Ohad Naharin. On ne se souvient pas l’avoir déjà vue sur la scène du Grand Théâtre. C’est simple et magistral. Une ritournelle folklorique israélienne est chantée a capella sur fond de percussions très rythmées. 16 danseurs en costumes sont assis sur des chaises disposées en arc de cercle. Une succession de déflagrations provoquent des réactions en chaîne et à haut tempo des danseurs. Au final, tout le monde se retrouve en sous-vêtements à l’exception d’un danseur. De la haute voltige à 50 centimètres du sol.

Cette pièce n’a pas pris une ride depuis sa création en 1999 et fait partie des classiques enseignés dans les écoles supérieures de danse. Elle est bien maîtrisée par la compagnie Gauthier Dance qui l’a présentée en deuxième partie de programme, après un premier volet déjà intensif. Dommage qu’elle ait été noyée au milieu d’autres extraits de pièces d’Ohad Naharin.

« Uprising » de Hofesh Shechter par la compagnie Gauthier Dance (photo: Regina Brocke)

Cette saison, la compagnie Hofesh Shechter a été en résidence pendant une semaine au Grand Théâtre et y a présenté trois pièces. Autant dire que la barre était haute pour la compagnie Gauthier Dance pour sa reprise de Uprising, et qu’elle n’a pas vraiment été franchie.  On retrouve dans cette pièce, qui explore la nature sauvage et agressive de l’homme, la marque de fabrique d’Hofesh Shechter: musique rock à pleins tubes, énergie de l’écriture chorégraphique, extrême rapidité et précision des gestes, espace sculpté par les jeux de lumière. Mais disons que l’alchimie n’a pas complètement fonctionné avec les sept danseurs qui manquaient parfois de synchronisation ou de l’énergie requise.

Sous tension

En revanche, la performance des six danseuses dans Killer Big de Sharon Eyal & Gai Behar a été tout à fait impressionnante. Vêtues de justaucorps roses qui sculptent leurs corps dans un espace légèrement tamisé par un effet de brouillard, elles évoluent sur une musique électroacoustique qui explore différents registres, du plus langoureux au plus agressif, sur une pulsation de métronome. Cela semble déclencher les petits gestes saccadés des danseuses, dressées sur leurs pieds nus et  sous tension du flux sonore. Tels des petits électrons papillonnants, elles forment une masse homogène dont s’extrait parfois l’une ou l’autre individualité.

« Killer Pig » de Sharon Eyal par la compagnie Gauthier Dance (photo: Regina Brocke)

Le principe de cette dualité groupe/individu n’est pas nouveau en soi, mais l’écriture qui en est faite est remarquable, avec un vocabulaire contemporain qui puise ici et là, comme irrésistiblement, au classique. La pièce est aussi parfaitement exécutée par les danseuses à la fois graciles et très toniques. On en a eu moins dans les oreilles, mais (Minus 16 étant hors concours) c’était le temps fort de la soirée.

Marie-Laure Rolland

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