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Des étoiles de toutes les galaxies se retrouvent au Luxembourg

28 mai 2018
Des étoiles de toutes les galaxies se retrouvent au Luxembourg
Lucia Laccara et Marlon Dino dans "Penumbra", de Remi Wörtmeyer (photo: Christian Kieffer)

Dépassés, les pointes et les tutus ? A voir l’affluence au Grand Théâtre de Luxembourg pour le Gala des Etoiles, force est de constater que le public ne s’en lasse pas. Dimanche après-midi, les familles – tous âges confondus et le plus souvent en grande tenue – étaient de sortie pour assister à la sixième édition de la manifestation. Une fois de plus, la programmation proposait un habile dosage entre divertissement – sous la houlette du facétieux maître de cérémonie Laurent Beretta – et passage en revue du répertoire.

Il faut reconnaître aux organisateurs privés du Gala des Etoiles le mérite de permettre au public d’explorer, au fil des ans, un répertoire classique que l’on voit pour le reste très peu sur les scènes du pays, beaucoup plus ouvertes à la danse contemporaine.

Les moyens limités imposent des petits formats, allant du solo au Pas de deux, mais cette contrainte est habilement contournée par la variété dans les styles des chorégraphies présentées. Les tutus ont toujours la cote à l’applaudimètre mais le public accepte somme toute de sortir de l’académisme.

Du Corsaire chorégraphié par Marius Petipa à la création mêlant hip hop et classique Pink and Blue, signée par la Luxembourgeoise Kendra Horsburgh, en passant par La Mort du cygne revisitée par Les Ballets Trockadero de Monte Carlo ou Kicho sur une musique d’Astor Piazzolla, le répertoire classique fait le grand écart.

Le pianiste Igor Zapravdin et la soprano Veronica Dzhioeva (photo: Christian Kieffer)

Il n’y a pas d’orchestre ? Eh bien outre certains enregistrements, nous avons le souverain Igor Zapravdin, en frac et chapeau haut de forme, directeur artistique du Gala des Etoiles. Ce pianiste a fêté l’année passée ses 25 ans de collaboration en tant que répétiteur au Wiener Staatsoper. Cerise sur le gâteau, il était accompagné – dans l’aria de Casta Diva de Bellini et dans La Spagnola de Vincenzo Di Chiara – par Veronika Dzhioeva, soliste soprano de l’Opéra de Novosibirsk. Peu convaincant en revanche: le prologue de Francis Goya à la guitare, jouant Daddy’s Bolero sur une bande son sirupeuse sans intérêt.

Du côté des danseurs, là encore c’est l’éclectisme qui prime. La toute jeune lauréate du Concours national de la danse, Elisa Mergen (11 ans), a ouvert avec grâce et assurance le spectacle sur une variation de Dances of the Doll de Chostakovitch, chorégraphié par Elisabeth de Chabanne. On aura aussi vu l’athlétique Eno Peci du Wiener Staatsballet dans la variation d’Abderrahmane de Raymonda, la virtuose Liudmila Konovalova du Wiener Staatsballet dans le Pas de deux du Corsaire, ou encore le puissant Alejandro Parente du Teatro Colon Buenos Aires.

Lucia Lacarra souveraine

La succession de courtes pièces au programme aura surtout permis de constater qu’au-delà de la surenchère technique qui permet aux afficionados de s’amuser à compter le nombre de tours des pirouettes, c’est l’intelligence émotionnelle et scénique des danseurs qui fait la différence. A cet égard, la danseuse espagnole Lucia Lacarra reste époustouflante dans sa manière de renvoyer en second plan une technique impériale pour faire ressortir toute la tension de son interprétation. Son Pas de deux avec Marlon Dino dans Penumbra, chorégraphié par Remi Wörtmeyer sur une musique de Rachmaninoff, prend véritablement aux tripes par la finesse de son interprétation et la manière dont se développe en quelques minutes une dramaturgie entre les deux interprètes.

On a beaucoup aimé également le duo de Marianela Nunez, du Royal Ballet London, avec Alejandro Parente, du Teatro Colon Buenos Aires, dans leur interprétation de Kicho. Une pièce qui mêle la technique classique et le tango en jouant sur les stéréotypes du genre.

Kendra Horsburgh et Francesco Daniel Costa dans “Pink and Blue” (photo: Christian Kieffer)

Si l’on ne peut passer en revue l’intégralité du programme, disons un mot finalement de Pink and Blue, de Kendra Horsburgh sur une musique électro-acoustique de Mikael Karlsson. Dans cette pièce où l’on peut voir le processus de différenciation de deux personnalités jumelles au départ, on aura remarqué la performance du jeune Francesco Daniel Costa, du Wiener Staastballet, qui parvient à se glisser naturellement dans cet univers du hip hop, signe que les formations les plus académiques n’empêchent pas de s’ouvrir aux langages les plus contemporains.

Marie-Laure Rolland

 

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