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Les créatures indociles d’Elisabeth Schilling

16 avril 2019
Les créatures indociles d’Elisabeth Schilling
"Felt" de Elisabeth Schilling (photo: ES)

Un bout de tissu de 14 mètres de long et de 1,80 mètre de large : voilà le partenaire un peu particulier que s’est choisi la chorégraphe et danseuse Elisabeth Schilling pour sa nouvelle création. Intitulée Felt – feutre en anglais – sa pièce est une exploration de notre relation à la matière et au sens du toucher. Des sensations que l’on a tendance à occulter dans notre monde de plus en plus dématérialisé.

À quelques jours de la Première, nous avons pu rencontrer Elisabeth Schilling pour comprendre la manière dont elle a conçu ce projet. Celui-ci fait suite à Sixfold, où elle dialoguait avec la sculpture ronde créée par l’artiste et designer Alexander Ruth. Cette fois, l’objet est né d’une collaboration avec la designeuse Mélanie Planchard et l’artiste Eric Schumacher.

Au Studio du Trois C-L, où s’achève sa dernière résidence de création, un grand tissu noir est déplié au sol. « Je me suis finalement décidée pour du feutre après un travail de recherche où nous avons expérimenté différents matériaux », explique la chorégraphe. Le papier était trop fragile. L’aluminium faisait trop de bruit. La laine de verre n’offrait pas de belles pliures. « Finalement, c’est le feutre qui réunissait toutes les qualités recherchées pour faire émerger des formes intéressantes. Il a beaucoup de potentiel », dit cette perfectionniste qui a mené de front cette création avec ses engagements de danseuse et l’organisation d’une exposition à Mayence intitulée “Il faut danser la vie”.

Après la phase de recherche du matériau, il a fallu en quelque sorte l’apprivoiser pour être capable de l’intégrer dans un langage chorégraphique. « Le feutre est très lourd. Et puis, il est difficile de contrôler les formes qui en surgissent. C’est un peu comme un partenaire de danse qui ne fait jamais ce que l’on veut », s’amuse Elisabeth Schilling. Le défi est d’autant plus grand qu’elle s’est fixée pour contrainte de ne laisser apparaître hors du tissu que ses bras et ses jambes. Masquée sous la couverture, elle l’anime de son corps tel un esprit facétieux et invisible, sur fond d’une création musicale signée par le compositeur et accordéoniste Andreas Papapetrou: « L’idée est que chacun puisse projeter sur les formes sa propre fantaisie et sa propre sensibilité».

Le sens du toucher est au cœur de ce travail qui ne se veut pas conceptuel mais bien ancré dans notre physicalité. « Le sens de la vue est prédominant dans notre environnement et notre vie de tous les jours. On est en permanence stimulé par des images, des vidéos. Cela occulte d’autres sensations de notre corps, comme le sens du toucher. Or celui-ci impacte notre manière d’être ou notre relation aux autres », observe l’artiste.

Ce que le corps peut nous dire

On pourra voir dans ce projet des analogies avec les recherches de Joseph Beuys qui lui aussi s’est intéressé au potentiel artistique du feutre, où avec la dernière création de Sasha Waltz, Kreatur, conçue en partenariat avec la designeuse de mode Iris van Herpen. Ces références ne résonnent pourtant pas directement auprès d’Elisabeth Schilling. Pour elle, ce projet s’inscrit dans la continuité d’une démarche artistique sensitive plus qu’intellectuelle, guidée par l’intelligence corporelle : « je suis persuadée que l’on peut communiquer quelque chose de spécifique avec le corps et que cela peut toucher tous les publics », dit-elle.

Son souci de médiation se traduit dans le choix d’un format de spectacle conçu pour être itinérant afin de faire vivre ce projet devant différents publics, dans différentes architectures ou contextes de représentation. Une manière, pour l’artiste, d’en explorer la richesse de résonnance, comme elle l’avait fait pour son précédent projet Sixfold. Après la création au Cercle Cité, la pièce va partir en tournée en Europe, de Francfort à Göteborg en passant par Glasgow ou les îles Shetland. Elle se produira dans des musées aussi bien que des salles de spectacles ou des centres culturels. « Tout doit tenir dans deux valises », tel était l’un des éléments du cahier des charges discuté avec Mélanie Planchard. Au public d’en découvrir le mode d’emploi.

Marie-Laure Rolland

Première le 18 avril à 20h au Cercle Cité de Luxembourg. Réservations en cliquant ici. 

En amont de la représentation le Cercle Cité propose à 18h30 un workshop “From textures and materials to movement” encadré par Elisabeth Schilling. Plus d’informations en cliquant ici. 

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