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Lorsque Catherine Elsen défend les ours polaires

3 avril 2019
Lorsque Catherine Elsen défend les ours polaires
Catherine Elsen dans "Love Death and Polar Bears" (photo: Boshua)

Encore un spectacle sur le dérèglement climatique et la quête de son vrai moi? Oui. Mais lorsque la proposition est signée par Catherine Elsen, cela nous entraîne dans un tourbillon vocal, gestuel et visuel  loufoque et  très maîtrisé qui vaut le détour.

La première de Love, Death & Polar Bears a eu lieu au Centre opderschmelz de Dudelange. Le titre lui-même est tout un programme qui, à sa manière, est tenu. Dans ce one-woman-show en anglais, il est bien question d’amour, de la fin du monde et de la fonte des glaces. Ou plus exactement, du grand écart que chacun fait entre son être social – dans un environnement qui glorifie la réussite tous azimuts – et notre être profond qui aspire à une reconnexion avec la nature.

Cela nous vaut un acrobatique exercice de style qui n’est pas à l’abri d’hilarants dérapages faussement incontrôlés. La performance vocale en particulier est impressionnante dans sa manière de switcher et de distordre ses tonalités et tessitures. La bande son, où l’on retrouve aussi Laurie Anderson, Nina Simone ou encore Wham, est chantée a capella. Elle convainc aussi bien avec que sans effet électronique.

Catherine Elsen, vêtue durant le spectacle d’un costume bleu pétrole signé Michèle Tonteling, se présente en coach de vie sûre d’elle-même et séductrice, posture que souligne une gestuelle maîtrisée jusqu’au bout des doigts. Elle nous offre une leçon de body language assez savoureuse.

L’esthétique des vidéos qui défilent en arrière-plan rappelle, par leur couleur pop et leur graphisme rectiligne, l’époque – que la jeune trentenaire n’a pas dû connaître – des premiers jeux vidéos. On parlait alors déjà du climat mais qui s’en souvient ? Des barres de spots verticaux, placés au sol, encadrent le show en même temps qu’ils en soulignent le côté artificiel.

De l’art de perdre la boussole

Un peu plus tard, nous voilà plongés dans l’univers d’un animal primitif souple et rampant. Et hop, la performeuse s’éclipse pour revenir au volant d’une petite voiture à pédale ! Les ruptures sont fréquentes dans cette pièce bien rythmée qui ne cherche pas vraiment à laisser le spectateur décanter ses impressions. On se perd parfois dans ces aller-retours mais, après tout, les ours polaires sont eux-aussi déboussolés par les temps qui courent…

Cela fait une dizaine d’années que Catherine Elsen, formée à la danse-théâtre au Trinity Laban Conservatoire of Music and Dance de Londres et au International Roy Hart Center, explore l’expressivité psychique et théâtrale de la voix chantante.  Après sa participation à la création de Tania Soubry, Soulscapes, dans le cadre des Émergences du TROIS C-L, Love, Death & Polar Bears est sa première pièce d’envergure au sein du collectif de théâtre interdisciplinaire Indépendant Little Lies, qu’elle a rejoint en 2017. Un beau début.

Marie-Laure Rolland

A revoir dans un version courte le 29 juin 2019 au Festival Siren’s Call de Neimënster à Luxembourg et le 23 octobre 2019 au Aalt Stadhaus de Differdange.

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2 commentaires

Villière 4 avril 2019 - 11 h 13 min

Nota bene : Le visuel qui l’accompagne est basé sur le jeu « snake », métaphore du capitalisme, générant son propre espace, ses limites, sa solitude, son enfermement, sa gourmandise, son suicide.

Reply
Marie-Laure Rolland 4 avril 2019 - 15 h 29 min

Merci pour cette précision. Si j’en crois wikipedia, le premier jeu du genre a été créé en 1976.

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