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Lorsque Mourad Merzouki joue les alchimistes

15 mars 2018
Lorsque Mourad Merzouki joue les alchimistes
«Pixel», une chorégraphe de Mourad Merzouki (photo : Philippe Laurent)

Faut-il jouer les rabat-joie? Emettre quelques réserves devant un spectacle qui s’est achevé sur une «standing ovation» de la salle? Eh bien je me lance. Le Grand Théâtre présente actuellement une pièce du chorégraphe français Mourad Merzouki, grande figure de la scène du hip-hop depuis le début des années 1990, directeur de la compagnie Käfig et du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Son CV est long comme le bras. C’est une figure respectée et respectable de la scène de la danse en France. On peut donc se réjouir de découvrir pour la première fois au Luxembourg l’une de ses pièces, «Pixel», créée en 2014 et jouée depuis lors un peu partout en Europe. 

Quatre ans après, la pièce n’a pas vieilli. Elle entraîne le spectateur dans un univers merveilleux né de la rencontre entre des danseurs de hip-hop et les projections numériques. L’idée n’est pas nouvelle et n’est pas épuisée, comme le montrent  l’imagination et la maîtrise technique des deux artistes partenaires du projet, Adrien Mondot et Claire Bardainne. Les onze danseurs évoluent au milieu de flux lumineux qui semblent interagir avec leurs mouvements. Chaque spectateur peut laisser libre cours à sa fantaisie et voir une tempête de neige, des paysages mouvants, des maisons qui pivotent ou s’effondrent… On écarquille les yeux devant la magie du spectacle.

 Le flop de la bande son

Tout cela serait merveilleux si la musique électronique créée pour la pièce était à la hauteur et soutenait la tension de la pièce. Or la bande son oscille sans arrêt entre le mélodramatique et l’insipide, de sorte qu’elle semble faire du sur-place. Les danseurs, corsetés d’un côté par une installation numérique qui dicte leurs gestes au millimètre, empêtrés de l’autre dans un flux musical un peu mou, n’ont pas la partie facile pour donner toute la mesure de leur technique. Même s’il n’y a rien à redire à l’interprétation, le langage chorégraphique proprement dit n’a rien d’époustouflant.

Il y a un détail qui ne trompe pas : le soulagement avec lequel, lors des applaudissements, certains des danseurs se lancent dans des solos virtuoses. Comme s’ils voulaient montrer qu’ils en ont derrière le capot. On s’en doutait, mais peut-être faudra-t-il attendre une nouvelle production pour en prendre toute la mesure.

Marie-Laure Rolland

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