La Glaneuse
  • Accueil
  • Les Rencontres
    • Making-of : ANNE-MAREIKE HESS – LE CORPS EN…

      27 mai 2022

      Entretien avec José Galán : « le goût du…

      19 avril 2022

      Esch 2022 : Lucoda veut faire swinger le…

      15 février 2022

      Simone Mousset au Klap – Maison de la…

      3 novembre 2021

      Les leçons d’une année « cauchemardesque » pour la danse…

      11 janvier 2021

  • La Récolte
    • SAHASA de Jill Crovisier : « feel good » et vitaminé

      2 mai 2022

      The Assembly : le paradoxe d’une superbe aventure…

      4 mars 2022

      « Dear Mum » : la jeunesse crucifiée d’un homosexuel

      23 février 2022

      Quand danse rime avec persévérance

      31 janvier 2022

      Anne-Mareike Hess : Une rêveuse au féminin pluriel

      10 janvier 2022

  • La Croisée des Chemins
    • Dido & Aeneas revisité : To love or not…

      5 mai 2022

      La Junior Company CND Luxembourg entre en scène…

      21 décembre 2021

      Georges Maikel : en résidence artistique à la maison

      14 octobre 2020

      Réalité virtuelle et buto : mon expérience de « Sublimation »…

      12 mars 2020

      Même pas peur du Butô !

      25 octobre 2019

  • Champ Libre
    • Carte blanche : la danse contemporaine pour les…

      22 mars 2022

      Le Danzpräis 2021 pour Elisabeth Schilling

      18 septembre 2021

      10 ans du Hip Hop Marathon : permis de…

      21 mai 2021

      Réson(d)ance : casting féminin pour une soirée hors cadre

      18 mai 2021

      K+A : la culture urbaine en résidence à…

      7 mai 2021

  • A propos

La Glaneuse

Le webzine de Marie-Laure Rolland pour entrer dans la danse

  • Accueil
  • Les Rencontres
    • Making-of : ANNE-MAREIKE HESS – LE CORPS EN…

      27 mai 2022

      Entretien avec José Galán : « le goût du…

      19 avril 2022

      Esch 2022 : Lucoda veut faire swinger le…

      15 février 2022

      Simone Mousset au Klap – Maison de la…

      3 novembre 2021

      Les leçons d’une année « cauchemardesque » pour la danse…

      11 janvier 2021

  • La Récolte
    • SAHASA de Jill Crovisier : « feel good » et vitaminé

      2 mai 2022

      The Assembly : le paradoxe d’une superbe aventure…

      4 mars 2022

      « Dear Mum » : la jeunesse crucifiée d’un homosexuel

      23 février 2022

      Quand danse rime avec persévérance

      31 janvier 2022

      Anne-Mareike Hess : Une rêveuse au féminin pluriel

      10 janvier 2022

  • La Croisée des Chemins
    • Dido & Aeneas revisité : To love or not…

      5 mai 2022

      La Junior Company CND Luxembourg entre en scène…

      21 décembre 2021

      Georges Maikel : en résidence artistique à la maison

      14 octobre 2020

      Réalité virtuelle et buto : mon expérience de « Sublimation »…

      12 mars 2020

      Même pas peur du Butô !

      25 octobre 2019

  • Champ Libre
    • Carte blanche : la danse contemporaine pour les…

      22 mars 2022

      Le Danzpräis 2021 pour Elisabeth Schilling

      18 septembre 2021

      10 ans du Hip Hop Marathon : permis de…

      21 mai 2021

      Réson(d)ance : casting féminin pour une soirée hors cadre

      18 mai 2021

      K+A : la culture urbaine en résidence à…

      7 mai 2021

  • A propos

SAHASA de Jill Crovisier : « feel good » et vitaminé

2 mai 2022
SAHASA de Jill Crovisier : « feel good » et vitaminé
"SAHASA" de Jill Crovisier (photo: Noah Bach)

Des murs à escalader, une barre où s’accrocher, des balles petites et grandes, du vidéo mapping, mettez-y trois interprètes et secouez le tout : cela donne un spectacle plein de rebondissements qui ne peut qu’enthousiasmer petits et grands.

par Marie-Laure Rolland

Des cris, des rires, un brouhaha que les profs tentent de contenir par des « chuts » ! Le spectacle était aussi amusant dans la salle que sur scène, le jour où je me suis rendue à une séance scolaire de Sahasa à opderschmelz.  Une agora hyper réactive a fait vibrer le spectacle signé par la chorégraphe Jill Crovisier. Comme me l’a confié l’un des interprètes, Isaiah Wilson, à l’issue de la représentation : « c’est une énergie qui nous fait du bien ! »

Au fil du spectacle, l’excitation a laissé place à davantage d’attention pour comprendre ce qui se joue entre les deux hommes et une femme sur scène, dans un espace structuré par des blocs blancs qui vont servir de structure à du video mapping (Nico Tremblay). Le danseur de hip hop Isaiah Wilson – qu’on a vu dans JINJEON de Jill Crovisier – partage l’espace avec la spécialiste de freerun Lynn Jung et le pro  du football freestyle Sven Fielitz.

Cela rappelle l’esprit des battles. D’emblée Lynn Jung en met plein la vue. En quelques foulées et impulsions, son corps félin bondit sur les blocs disposés ici et là, s’accroche à une barre fixe, enchaîne avec des pirouettes et autres glissades. On l’imagine sans peine franchir des territoires autrement plus vastes et escarpés que ce petit espace scénique. 

Face à elle, Sven Fielitz se surpasse pour enchaîner les figures balle au pied. Le ballon virevolte avec une maîtrise qui fait s’écarquiller les yeux des enfants.

Isaiah Wilson s’amuse de ses camarades en imitant ou détournant leurs mouvements dans sa danse, au rythme d’une musique électro composée par Damiano Picci pleine de peps, de variations rythmiques et mélodiques. 

Sortir de sa zone de confort

J’avais beaucoup aimé Matka (2016), la première pièce pour jeune public de Jill Crovisier qui nous entraînait dans un voyage poétique plein de légèreté et de fantaisie. Ici, le registre est différent. La prolifique chorégraphe, lauréate du Lëtzebuerger Danzpräis en 2019, ficelle un spectacle plein d’humanité, sans prise de tête.

Sahasa signifie « courage » en népali. Il en faut pour pousser sa pratique d’une discipline vers l’excellence. Mais il en faut aussi pour sortir de sa zone de confort et aller vers l’autre. C’est la principale démonstration de Sahasa. Les trois interprètes sur scène vont se familiariser avec les techniques de leurs camarades, tenter de repousser leurs propres frontières. 

Cela passe par la capacité à montrer ses faiblesses, à descendre de son piédestal pour se mettre à la portée de l’autre. Sven Fielitz en étonnera plus d’un. On le voit danser à l’unisson de ses camarades ! Cela lui impose de ne plus se focaliser sur ses pieds mais de trouver un autre centre dynamique. Sa bonne volonté et sa complicité avec ses partenaires compensent sa raideur. Isaiah Wilson use de subterfuges pour jouer avec les balles. Quant à Lynn Jung, c’est sûrement l’interprète la plus époustouflante. Elle semble capable de relever n’importe quel défi.

Les nombreuses questions du public à l’issue de la représentation montrent que les jeunes n’auraient pas rechigné à se joindre à l’exercice…

Après les représentations à opderschmelz et au Trifolion, le spectacle est encore joué du 4 au 6 mai puis du 24 au 27 novembre 2022 aux Rotondes, ainsi que les 20 et 21 novembre au CAPE d’Ettelbruck. 

Télécharger au format PDF
0 commentaire
0
Facebook Twitter Google + Pinterest
Article précédent
Entretien avec José Galán : « le goût du différent se perd »
Article suivant
Dido & Aeneas revisité : To love or not to love

Vous aimerez aussi

La danse-contact de Andrew Skeels

14 novembre 2018

« My Cat is a Unicorn »  … ou pourquoi...

17 novembre 2021

Pourquoi Mourad Merzouki nous fait planer

11 mars 2021

Le voyage au bout de la nuit de...

29 octobre 2018

Permis d’embrasser au TROIS-CL

8 octobre 2020

Kind : L’enfance sauvage de Peeping Tom

25 avril 2019

Les liaisons dangeureuses de Jan Martens

9 février 2020

Les liaisons inspirantes de Jean-Guillaume Weis

4 mai 2021

« Dear Mum » : la jeunesse crucifiée d’un homosexuel

23 février 2022

JINJEON de Jill Crovisier : Le côté obscur de...

25 juin 2021

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Newsletter

Si vous voulez vous tenir informé(e) de l’actualité et événements importants concernant La Glaneuse, abonnez-vous à la newsletter.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Rester en contact

Facebook Email RSS

Recherche

La Glaneuse

La Glaneuse

Cliquez sur le logo pour en savoir plus sur le projet
de Marie-Laure Rolland

La Glaneuse sur youtube

La Glaneuse sur youtube
  • Facebook
  • Youtube
  • Email
  • RSS

@2018 - LaGlaneuse.lu est hébergé chez OVH - Tous droits réservés sur les textes. Création du logo: Antoine Grimée - Politique de confidentialité


Retour en haut