Le mois d’avril s’annonce riche en découvertes sur la scène de la danse avec pas moins de trois créations au Luxembourg: Kind – le très attendu troisième volet de la trilogie de Peeping Tom – mais aussi les One-Women Show de Catherine Elsen et Elisabeth Schilling. Sans oublier de nombreux autres rendez-vous présentés ci-dessous.
1 et 2 avril 2019 – Catherine Elsen sur son iceberg
A 20h au Centre opderschmelz de Dudelange – La nouvelle création de l’artiste interdisciplinaire Catherine Elsen, intitulée Love, Death and Polar Bears, est un cri du haut d’un iceberg dont aucun d’entre nous ne peut vraiment prévoir la profondeur. Chansons pop schmaltzy, effets électroniques, poésie persane, humour et pathos créent un concert-performance éclectique qui sont la marque de fabrique de cette artiste formée à la technique du Roy Hart Theatre, une pratique artistique liant le corps avec la psyché. Il s’agit de nous entraîner « à travers les vallées et les terres desséchées du monde aliénant dans lequel nous vivons actuellement ».
Plus d’informations en cliquant ici.
3 avril 2019 – Les duos sous les feux des projecteurs au TROIS C-L
A 19h à la Banannefabrik de Luxembourg-Bonnevoie – Le prochain rendez-vous mensuel du Centre de création chorégraphique du Luxembourg propose de découvrir le travail de recherche de Catarina Barbosa et Baptiste Hilbert pour leur nouvelle création, 24FPS. Ils se frottent au défi de lier danse et vidéo, afin d’offrir une expérience d’interprétation nouvelle à travers une double lecture permanente entre la scène et l’écran.
24FPS de Catarina Barbosa et Baptiste Hilbert (photo: Pedro Barbosa)
Autre dialogue entre la scène et l’écran: celui de Jean-Guillaume Weis qui présente un extrait de DRIVEN (création 2018) en amont de sa représentation le 25 avril au Mierscher Kulturhaus.
Finalement, on pourra voir Un 2, une pièce réalisée par le duo par Youri de Gussem et Julie Querre, notamment dans le cadre d’une résidence au TROIS C-L. Elle explore la relation et l’éventail d’émotions allant de l’amour à l’amitié en passant par le doute, la passion et l’incompréhension. Comment les « Deux » se forment en « Un » et comment le « Un » contient les « Deux » ? Tout un programme.
Plus d’informations en cliquant ici.
6 avril 2019 – Cinquième édition du Concours National de danse
5 et 6 avril 2019 – Sandy Flinto et Pierrick Grobéty auscultent leurs contemporains
Le 5 avril à 20h et le 6 avril à 19h à Neimënster à Luxembourg-Grund – Le duo d’artistes Sandy Flinto et Pierrick Grobéty présente Vanitas – Live fast, never digest, une création qui interroge la manière dont nous nous confrontons à la mort, dans une société dopée par les progrès technologique et scientifique. Un danseur, un acteur, un tatoueur, un coureur, deux chanteurs lyriques, une violoncelliste et une machine médico-musicale se penchent sur la question. C’est l’occasion de retrouver sur scène le danseur Stefano Spinelli qui ne s’était plus produit au Luxembourg depuis plusieurs années.
Plus d’informations en cliquant ici.
18 avril 2019 – Elisabeth Schilling explore le sens du toucher
À 20h au Cercle Cité à Luxembourg. –Elisabeth Schilling a cherché à comprendre comment nous sommes influencés par les tissus, les matériaux et les formes qui nous entourent, comment elles nous touchent, comment nous les touchons. Peau et matière, transformées continuellement par l’ossature et la musculature, forment elles-mêmes une texture de mouvement qui crée des nouveaux espaces imaginaires. Le projet FELT, a été développé en collaboration avec les designers Mélanie Planchard et Eric Schumacher.
En amont de la représentation, le Cercle Cité propose un Workshop From textures and materials to movement encadré par Elisabeth Schilling.
Plus d’informations en cliquant ici.
23 et 24 avril 2019 – Peeping Tom revient avec une création mondiale
À 20h au Grand Théâtre de Luxembourg – Kind est le troisième volet d’une recherche de Peeping Tom sur les émotions cachées dans les constellations familiales. La trilogie a débuté en 2014 avec Vader (Père), dirigé par Franck Chartier, suivi par Moeder (Mère) de Gabriela Carrizo en 2016. Pour Kind (Enfant), ils reprennent ensemble la direction artistique. La pièce exprime une fascination pour le potentiel expressif et physique des enfants et des adolescents. Les chorégraphes étudient comment le point de vue d’un enfant change et se développe en grandissant, avec tous les choix, pressions, peurs, doutes et changements physiques associés; comment cela se traduit en gestes et en langage corporel.
Plus d’informations en cliquant ici.
25 avril 2019 – Il était une fois Jean-Guillaume Weis
« Driven » de Jean-Guillaume Weis (photo: Boshua)
À 20h au Mierscher Kulturhaus – Les années passent et le chorégraphe luxembourgeois Jean-Guillaume Weis a toujours la passion de la danse. Qu’est-ce qui le pousse à créer et à danser ? Tel est justement le propos de sa dernière création (2018), Driven, où il dialogue sur scène aux côtés de deux jeunes danseurs, Baptiste Hilbert et Malcolm Sutherland.
Plus d’informations en cliquant ici.
Notre critique du spectacle est à lire ici.
25 et 26 avril 2019 – Cai Glover franchit le mur du son
Aux Rotondes de Luxembourg-Bonnevoie le 25 avril (10 et 19h) et 26 avril (19h) : Alors qu’il est malentendant, le danseur Cai Glover fait partie de la compagnie canadienne Cas Public qui présente la pièce intitulée 9, sur une chorégraphie de Hélène Blackburn et une musique remixée de Beethoven. 9 c’est un peu comme la vie. Si on ne l’entend pas, on peut la voir, la ressentir, la comprendre, l’imaginer. Cette pièce pour tout public (à partir de 9 ans) est un voyage au cœur des sensations.
Plus d’informations en cliquant ici.
26 avril 2019 – Lorsque la danse rencontre le Kung Fu et le Viet Vo Dao
ÀLa Compagnie de danse Polypous présente Gather, un spectacle de danse inspiré de plusieurs disciplines d’arts martiaux comme le Kung Fu chinois et le Viet Vo Dao vietnamien. La Compagnie, sous la direction de la chorégraphe française Alix Reigner, poursuit avec cette pièce son travail sur le groupe, cette entité où des individualités plurielles ne font plus qu’un. Cinq corps de combattants mêlent virilité, sensualité et finesse. Une musique à base de taiko japonais a été spécialement composée pour cette création.
Plus d’informations en cliquant ici.