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Cie Corps in Situ : Un voyage au bout de soi-même

3 mars 2021
Cie Corps in Situ : Un voyage au bout de soi-même
"Trip" de Jennifer Gohier et Grégory Beaumont (photo : Bohumil Kostohryz)

L’affiche promet une belle bouffée d’oxygène en ces temps confinés : cinq danseurs sur scène pour un Trip signé par les chorégraphes globe-trotteurs Jennifer Gohier et Grégory Beaumont. De fait, l’évasion est bien au rendez-vous de ce spectacle ambitieux. Mais pas là où on pouvait l’attendre.

par Marie-Laure Rolland

Depuis qu’ils ont sillonné le monde à la rencontre d’autres cultures et danseurs, les artistes associés de la compagnie Corps in Situ – et partenaires dans la vie – Jennifer Gohier et Grégory Beaumont, ont gardé un tropisme pour le voyage, la rencontre, l’altérité. Cela leur a inspiré en 2017 Sac à dos, un spectacle pour enfants en forme de carnet de voyage. Puis a été créé Leave en 2018, une pièce autour du voyage subi, qui associe avec intelligence et subtilité le public dans un questionnement sur l’altérité.

La pandémie de Covid-19 a provoqué une sorte de révolution copernicienne chez les deux chorégraphes. Le confinement s’est révélé une  opportunité d’introspection, de voyage intérieur qui nous entraîne sur les routes du «Connais-toi toi-même».  Trip est pétri de cette sagesse frappée au fronton du temple de Delphes et relayée par Socrate, qui revient en force par les temps qui courent, avec la vogue du développement personnel. Mais dans cette pièce à l’esthétique hippie des années 1960-70, on pense aussi à Arthur Rimbaud qui nous interpellait de son « Je est un autre ».

Au lever de rideau, le regard est happé par une structure métallique en forme de spirale à laquelle sont accrochés des spots lumineux. Elle évoque les lampes circulaires suspendues dans les mosquées. Cette installation, signée Olivier Bauer, domine la pièce non seulement par sa taille, imposante, mais aussi par la manière dont elle joue sur les atmosphères.

Le pari était audacieux, puisque le lustre monumental risquait d’écraser les danseurs. Mais cela fonctionne et aurait même pu être davantage exploité en modulant verticalement sa hauteur, comme on l’a vu avec le néon de  La Disparition, une pièce de Emio Greco et Pieter C. Scholten  pour le Ballet de Marseille. Des tapis persans complètent la scénographie imprégnée d’un parfum d’ailleurs et d’ici à la fois.

La pièce s’ouvre sur un casting franco-belgo-luxembourgeois de cinq danseurs confirmés et complices – Julie Barthelemy, Maria Cipriano, Youri De Gussem, Baptiste Hilbert, Julie Querre – assis au sol. Deux musiciens, présents de chaque côté de la scène mais aussi parfois au cœur de la danse, les accompagnent tout au long du Trip modulé par les variations du flux électroacoustique signé par Gilles Sornette.

Le singulier du pluriel

Ce voyage introspectif des interprètes alterne des séquences de groupe très écrites, portées par des rythmiques généralement puissantes, et d’autres plus fluides où chaque danseur semble davantage libre de ses propres mouvements.

D’un point de vue dramaturgique, cela se tient. Le groupe en lui-même peut se voir comme un personnage à part entière, puissant, complexe et énigmatique. Mais chaque interprète explore aussi son propre chemin, il est une figure singulière qui enrichit le pluriel. Un flux de mouvements circulaires, en écho au spectre lumineux, unifie l’ensemble.  

“Trip” de Jennifer Gohier et Grégory Beaumont (photo : Bohumil Kostohryz)

Cela nous vaut des séquences extrêmement réussies, comme celle où les cinq corps, leur voix et leur écho remixé par un effet de loop culmine en un grand cri quasi tribal, sorti du fond des âges. Autre temps fort : un mapping vidéo aux couleurs psychédéliques, projeté sur le bloc sculptural des corps compacts, torses nus, et qui progressivement se décompose.

Après de tels moments, les séquences libres font un peu pâle figure et sont moins convaincantes. Les cinq interprètes évoluent en permanence simultanément, dispersant le regard du spectateur qui glisse de l’un à l’autre, tandis que chacun poursuit son trip. On s’arrête ici et là sur un geste distinctif, une intention, une vibration particulière. Mais c’est fugace. Trop pour nous entraîner dans sa dynamique.

Hormis Baptiste Hilbert, dont le vocabulaire gestuel contraste par ses influences hip hop, on peine à différencier les autres personnalités qui évoluent dans un registre assez semblable. Et lorsqu’en bout de course ils s’évanouissent dans la pénombre, on se dit que davantage de relief aurait sans doute aidé à mieux les suivre dans cet ailleurs où ils s’échappent.  

 

 

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