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L’art contemporain selon Martin Zimmermann

16 janvier 2019
L’art contemporain selon Martin Zimmermann
Martin Zimmermann: "Eins Zwei Drei" (photo: Augustin Rebetez)

Un incroyable casting, une imagination débridée et un énorme travail de mise en place : Eins Zwei Drei de Martin Zimmermann est un spectacle aussi jubilatoire que remarquablement orchestré. Et cela fait du bien.

Pourquoi ? Parce qu’on en sort bousculé et euphorique, après 90 minutes d’un voyage improbable dans une autre dimension. Lorsque l’imagination est au pouvoir et que le conducteur s’appelle Martin Zimmermann, mieux vaut bien accrocher sa ceinture. Il n’y a pas que les rires pour secouer les spectateurs dans ce spectacle au carrefour des différentes expressions artistiques que sont la musique, la danse et le clown.

Très belle entrée en matière : une immense toile se retire pour dévoiler une scène où l’on entend puis voit un pianiste (le compositeur et interprète Colin Vallon) ainsi qu’un homme en blanc (le danseur Tarek Halaby, qui est passé par l’école PARTS d’Anne Teresa de Keersmaeker et qui se lâche ici dans le registre comique). Ventre bedonnant, menton levé et médaille (du mérite ?) au cou, celui-ci se présente comme le directeur d’un musée. Une fois le visage grimé en blanc et la cravache au poing, on croirait voir Chaplin dans Le Dictateur.

Monsieur Zimmermann aurait-il des comptes à rendre avec ces hommes en blanc qui font trembler les artistes dans les institutions culturelles ? Nous lui avons posé la question à l’issue de la représentation et il a convenu que toute ressemblance avec la réalité n’est pas vraiment fortuite…

L’art et la manière

Le monde de l’art contemporain est aussi épinglé dans cette fresque comique où tout se recycle d’une manière ou d’une autre en œuvre d’art. Depuis Marcel Duchamp, cela n’a rien de nouveau. Mais la manière vue par Zimmermann, c’est inédit et cela vaut le détour.

L’homme en blanc est rejoint sur scène par un homme en noir (l’artiste circassien Dmitri Jourde).  Là, nous sommes plutôt dans le registre de Louis de Funes dans Rabbi Jacob, même si le chapeau aux oreilles tombantes et les yeux cernés d’un masque noir laissent imaginer quelque parenté avec un Moujik sorti d’un livre de Dostoïevski, mâtiné d’une pointe de Cendrillon pour le côté sentimental.

Puis sort – littéralement – de terre l’homme en rouge au look punk (Romeu Runa, un ancien danseur fétiche d’Alain Platel). Silhouette sèche et noueuse, jambes interminables, corps de contorsionniste, visage rouge, il a une cigarette au bec qui finit immanquablement dans son slip en latex de même couleur. C’est l’homme araignée version trash.

Il a fallu quatre ans au metteur en scène pour venir à bout de ce projet qu’il a réalisé sans son partenaire de longue date, Dimitri de Perrot (déjà venu au Grand Théâtre de Luxembourg avec Chouf Ouchouf et Hans was Heiri). Le loufoque impose de la haute précision, surtout lorsqu’il s’appuie sur des décors qui ne se contentent pas de servir de cadre mais prennent activement part à l’action.

Une palette explosive

La scène finale de l’explosion est un montant d’anthologie, une «performance» qui pulvérise par l’ironie ce genre artistique en même temps qu’elle en est une brillante expression. Autres moments forts:  l’entrée en scène de l’homme en rouge ou la tentative de réparation d’un néon par l’homme en noir, en équilibre instable en haut d’un tabouret posé sur le piano, lui-même placé sur une plate-forme pivotante, sur l’air du «Je ne regrette rien» de Piaf.

Moins convaincante : la scène des selfies des personnages qui semble un exercice imposé des spectacles de nos jours. On comprend la tentation des metteurs en scène de se saisir de ce phénomène qui est le reflet de la «société du spectacle» dans laquelle nous vivons, mais dans le genre on a vu plus convaincant.

Surtout, il faut noter la remarquable performance des interprètes. La musique de Colin Vallon établit un dialogue drôle et piquant avec les autres protagonistes. Ceux-ci entrent dans l’univers de Zimmermann sans retenue. Leurs personnalités et leurs modes d’expression différents se rejoignent pour créer une alchimie tout à fait détonante.

Marie-Laure Rolland

Martin Zimmermann : Eins, Zwei, Drei au Grand Théâtre de Luxembourg les 15 et 16 janvier 2019. Plus d’informations en cliquant ici.

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