La nouvelle année démarre sous de très beaux auspices sur la scène de la danse. À côté des rendez-vous incontournables comme « Gravity » avec le ballet Preljocaj, on trouve aussi les propositions plus iconoclastes des frères Ben Aïm ou de Martin Zimmermann. La toute nouvelle création du directeur du Centre de création chorégraphique du Luxembourg Trois C-L, Bernard Baumgarten, est aussi à l’affiche. Voici le programme.
3 janvier 2019 – Place aux jeunes talents venus de Lyon
A la Bannanefabrik de Luxembourg-Bonnevoie à 19h. Le jeune ballet du Conservatoire national supérieur de danse de Lyon va donner des couleurs à la Bannanefabrik en ce début d’année 2019. Le public est invité à découvrir trois pièces de son répertoire dont certaines partiront en tournée en France au cours des prochains mois.
Je suis assis avec une canette en étain à la main est une création du chorégraphe et directeur artistique du TROIS C-L, Bernard Baumgarten, avec neuf danseurs et danseuses du Jeune Ballet. Imaginée autour de la musique de David Bowie, cette pièce est avant tout une rencontre entre le chorégraphe et les jeunes artistes, un regard qui se pose sur des corps débordant d’énergie et désireux de repousser leurs limites.
Sont également à l’affiche: Removing Reset de Noé Soulier, chorégraphe associé au Centre national de la danse à Pantin, et Bouya, une pièce co-signée et interprétée par Alexandre Nodari et Nangaline Gomis, deux danseurs du Jeune Ballet.
Ce rendez-vous est aussi l’occasion de découvrir une projection de photos et un documentaire réalisé sur la transmission chorégraphique du chef d’œuvre de Maguy Marin, May B, aux dernières années du Jeune ballet.
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13 janvier – Ce que la modern dance américaine a encore à nous dire
Au théâtre d’Esch-sur-Alzette à 20h. La compagnie Ailey II, fondée en 1974 par Alvin Ailey pour perpétuer l’oeuvre et l’esprit de cette figure iconique de la modern dance, revient au Théâtre d’Esch avec un spectacle intitulé The next Génération. Cette compagnie de 12 danseurs présente un répertoire d’œuvres de talents émergents fraîchement sortis de la salle de répétition.
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15 et 16 janvier – L’art de survivre d’après Martin Zimmermann
Au Grand Théâtre de Luxembourg à 20h. Cirque, danse, théâtre et musique se mêlent dans Ein Zwei Drei, la nouvelle création de Martin Zimmermann où trois personnages et un pianiste sont enfermés dans un musée ultramoderne où ils doivent tenter de survivre ensemble. Dans ce spectacle entre espièglerie et tragi-comique, les corps se mêlent et se démêlent, se heurtent aux conventions, aux murs et à leurs propres limites.
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16 janvier au 28 février – Vidéo-Dans aux Rotondes
Rotondes de Luxembourg-Bonnevoie – Jill Crovisier est une globe-trotteuse qui ne se contente pas de rapporter de ses séjours à l’étranger le matériau de son travail chorégraphique, elle s’en sert aussi comme source d’inspiration pour réaliser des films. On peut découvrir à la Buvette des Rotondes jusqu’au 28 février un loop qui mélange les extraits de de ses trois courts-métrages Noltea, Nilynda et Free Pita. Ils entraînent le spectateur en Afrique du Sud et au Moyen Orient dans une exploration de parcours individuels ou collectifs.
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17 janvier – Le retour des frères Ben Aïm
Au Théâtre d’Esch à 20h. Après le succès de La Légèreté des tempêtes, La Compagnie Christian et François Ben Aïm revient au Théâtre d’Esch avec Brûlent nos coeurs insoumis. Quatre hommes, frères et étrangers, entre union et désunion, sont amenés à se livrer corps et âmes dans une mise en abyme du récit de leur destinée. Les différentes scènes sont comme autant de points de vue différents, de champ et de contre-champs sur une histoire subjective de notre monde contemporain.
La dramaturgie de la pièce est signée par Guillaume Poix et la composition musicale originale est signée par Ibrahim Maalouf.
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24 et 25 janvier – La passion du flamenco
Au Grand Théâtre à 20h – Soirée Tango pour réchauffer l’atmosphère hivernale avec German Cornejo et Gisela Galeassi, rejoints sur scène par quatre autres couples issus des plus grandes «maisons de tango» de Buenos Aires. Le spectacle perpétue la tradition de donner à ces couples la liberté de chorégraphier leurs propres solos dans le contexte qu’il leur propose. Leur danse déborde de sensualité et est exaltée par la musique inoubliable des grands maîtres du tango que sont Piazzolla, Pugliese et Gardel, interprétée par le Tango Fuego Quartet.
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30 et 31 janvier – Quand Angelin Preljocaj revient à l’essentiel de la danse
Grand Théâtre à 20h – Après les trois pièces Suivront mille ans de calme, Les Nuits, Retour à Berratham, Angelin Preljocaj revient au Grand Théâtre avec Gravity, créée pour la Biennale de la danse de Lyon 2018. « Je suis revenu à la question essentielle, la question de la danse face à la gravité », dit le chorégraphe à propos de ce spectacle. Comment questionner le corps et ses mouvements à travers l’exploration de différentes formes de résistance de l’air? Le chorégraphe imagine des sensations de poids et de mobilité allant du plus léger au plus massif et invente une gestuelle spécifique à chacune d’elle. Chaque gravité est associée à une œuvre musicale choisie pour ses qualités de timbre, de structure, de rythme et de texture. Le chorégraphe convoque des pièces de Gérard Grisey, Ryoji Ikeda, Philip Glass, György Ligeti, Pierre Boulez, Jean-Sébastien Bach ou Dimitri Chostakovitch.
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