A l’agenda du mois d’octobre 2018

par Marie-Laure Rolland

Après la longue trêve estivale, cette fois c’est bien la rentrée sur la scène de la danse au Luxembourg! A tel point que l’on se bouscule et que faire des choix ne sera pas aisé. Parmi les incontournables: la résidence de la Hofesh Schechter Company ainsi  que la création d’Andrea Rama au Grand Théâtre. Les amateurs de Flamenco ne manqueront pas le spectacle àMiró  à Marnach tandis que ceux qui aiment les frissons prendront la direction de Dudelange pour deux spectacles dans le cadre du festival Touch of Noir. Le jeune public n’est pas oublié, comme le montre notre agenda à découvrir ici.

3 octobre – Nouveau projet de recherche pour Giovanni Zazzera

Banannefabrik de Luxembourg-Bonnevoie à 19h. Le rendez-vous mensuel du 3 du Trois propose de découvrir le nouveau projet de Giovanni Zazzera, dans lequel celui-ci questionne le rapport de crainte ou de plaisir que l’on entretient avec la chute.

Dans le cadre d’un programme d’échange de résidence avec la Maison du Portugal à Paris, le public pourra aussi découvrir l’univers de la chorégraphe Luna Paese. Dans son solo intitulé Phoenix, elle travaille sur les paysages intérieurs, psychiques et émotionnels, dévoilant à la fois une intimité sur elle-même et des vérités sur la nature humaine.

Une exposition du CND Paris est présentée sur le thème « La danse contemporaine en question ».

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4 et 5 octobre – Une nouvelle création d’Andrea Rama

Studio du Grand Théâtre de Luxembourg à 20h. En 2017, Andrea Rama a été sélectionné pour participer au programme du TalentLab du Grand Théâtre de Luxembourg. Il a créé avec succès la pièce 3,14π, qui s’intéressait à la notion de circularité. Sa nouvelle création, « A Line Supreme » (une référence à l’album culte de John Coltrane, « A Love Supreme »), explore cette fois la dimension linéaire de nos vies. Quatre danseurs sont sur scène, parmi lesquels Rhiannon Morgan et Baptiste Hilbert.

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4 et 6 octobre – Aurélia Chauveau fait danser Hansel et Gretel

Rotondes de Luxembourg- Bonnevoie le 4 octobre à 15h, le 6 octobre à 15 et 17h. La pièce  7M² s’inspire du conte populaire Hansel et Gretel et plus particulièrement de l’univers graphique proposé par le peintre et illustrateur italien Lorenzo Mattotti. La chorégraphe Aurélia Chauveau a transposé l’histoire dans un univers visuel de danse et lumière, se jouant des représentations d’enfermement, d’espérance et de liberté présentes dans le conte.

Le spectacle de 40 minutes s’adresse aux enfants à partir de 4 ans.

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6 octobre – Lorsque Miró rime avec Flamenco

Cube 521 de Marnach à 20h. àMiró est la deuxième création du cycle « Peintres espagnols » de la chorégraphe Brigitta Luisa Merki . Après Francisco Zurbarán, celle-ci s’est plongée dans l’univers de Joan Miró, en résonance avec les poèmes inspirés de  son oeuvre. Pour elle, le langage des signes de Miró et la magie de sa peinture sont proches de la magie de l’expression dansée. La chorégraphe se base sur des formes et des mouvements dansés issus de la tradition espagnole tout en associant de nouveaux motifs chorégraphiques. Pas moins de six danseurs de flamenco, deux guitaristes, deux percussionnistes, un pianiste et trois chanteurs sont sur scène.

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8 octobre – Avec les yeux… et aussi les oreilles
Centre Camoes à Luxembourg à 19h.  La Compagnie AWA As We Are et le Camoes – Centro Cultural Português de Luxembourg proposent une soirée dédiée à la danse, la musique et la photographie. La pièce With my Eyes, dansée par Catarina Barbosa sur une chorégraphie de Baptiste Hilbert, est présentée sur la musique live du musicien Irakien Saïf Al-Khayyat qui partagera également une partie de son répertoire personnel à la suite de la représentation. Le tout se déroule au coeur de l’univers photographique de Paulo Lobo.
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13 octobre – Le clown et la danseuse

Kulturfabrik de Esch à 19h. Cela devait s’appeler La princesse elle t’emmerde lorsqu’ils étaient en résidence au Trois C-L en mars dernier mais visiblement le projet a changé de cap car Cela ne s’appelle plus la princesse elle t’emmerde. Que nous concoctent la danseuse Lucile Guin et le clown Francis Albiero? Ce rendez-vous du festival Clown in Progress (du 2 au 13 octobre à la Kufa) promet de d’aller dénicher le monstre qui est en chacun de nous.

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14 et 15 octobre – Qui a peur du grand méchant loup?

Opderschmelz à Dudelange à 17h. Dans le cadre du festival Touch of Noir (14 au 25 octobre), le centre culturel propose un spectacle pour enfants à partir de 8 ans. Fenrir, de Risewollef, s’inspire d’un conte nordique où il est question d’un petit loup qui, en grandissant, va mettre le bazar chez les dieux scandinaves. Produit par la compagnie Kopla Bunz, on y retrouve  Anaïs Lorentz au saxophone et Giovani Zazzera comme danseur.

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19 octobre – La mort de L. en quasi direct

Grand Théâtre de Luxembourg à 20h. Jusqu’où peut aller une mise en scène? Peut-on chorégraphier la mort? La nouvelle pièce du chorégraphe des Ballet C. de la B, Alain Platel et du musicien Fabrizio Cassol a fait couler beaucoup d’encre avant sa création aux Berliner Festspiele en janvier dernier. Dans Requiem pour L., ils abordent le tabou de la mort dans une approche humainement radicale. Sur un écran, une dame immobile filmée en noir et blanc. Elle est réellement en train de mourir. La messe des morts de Mozart va l’accompagner. L. et sa famille ont marqué leur accord pour participer à cette œuvre. Pas de danseurs sur le plateau, mais des musiciens et des chanteurs chorégraphiant la musique qu’ils interprètent. Conjuguant le classique, du jazz contemporain et de la musique populaire africaine, ils complètent en quelque sorte le Requiem inachevé de Mozart. Tout cela se déroule dans une scénographie originalement inspirée du monument à la Shoah de Berlin.

23 octobre – Le dernier jour?

Opderschmelz à Dudelange à 20h. Après sa création en février au Théâtre des Capucins, la pièce Blackout de Claire Thill arrive sur la scène de Opderschmelz dans le cadre du festival Touch of Noir. Cette fantasmagorie apocalyptique surfe sur le dérèglement climatique pour nous ouvrir des perspectives insoupçonnées. Entre théâtre et danse, on découvre au casting Marc Baum, Larisa Faber, Pascale Noé Adam et Sayoko Onishi.

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23 et 24 octobre – Sur la route avec Jennifer Gohier et Grégory Beaumont

Rotondes de Luxembourg-Bonnevoie à 15h. Entre mars et décembre 2016, les danseurs et chorégraphes Jennifer Gohier et Grégory Beaumont sont partis autour du monde, à la rencontre de nouvelles cultures. Ils ne sont pas revenus les mains vides. Dans leurs sacs à dos, ils ont entassé des odeurs, des sons, des danses et une multitude de souvenirs et de richesses.Tel un carnet de voyage, SaC à DoS embarque le public dans un tour du monde chorégraphique et sensoriel où se mêlent les couleurs et les rythmes qui ont ponctué le périple des deux danseurs.

Ce spectacle pour enfants à partir de 6 ans est repris les 2 et 3 décembre au CAPE d’Ettelbrück.

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23 au 27 octobre – La Hofesh Schechter Compagny en résidence au Luxembourg

Grand Théâtre de Luxembourg à 20h. La créativité de la scène de la danse israélienne est une source d’inspiration pour bon nombre de chorégraphes actuels. On peut se réjouir de découvrir trois pièces majeures du répertoire de la Hofesh Schechter Company, qui s’installe durant une semaine en résidence au Grand Théâtre avec Political Mother (le 23/10), Show (25/10) et Grand Finale (26 et 27/10). Le fil rouge de l’écriture chorégraphique de Hofesh Schechter est son énergie  portée par une bande sonore qui décoiffe. Des rencontres et ateliers sont prévus pour permettre des échanges avec la compagnie.

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25 octobre – Séance de rattrapage avec deux créations récentes

Mierscher Kulturhaus à 19h30. La soirée « Deux fois danse » propose au public de voir ou revoir des créations récentes de chorégraphes luxembourgeois. La directrice Karin Kremer a retenu la pièce  ! MAKi ?! créée par Georges Maikel Pires Monteiro dans le cadre du programme Les Émergences du Trois C-L. Le jeune danseur et chorégraphe y exprime les affres du doute avec lequel il doit vivre dans son travail d’artiste, doute qui le torture, l’entrave, le force à se métamorphoser pour trouver des échappatoires et pouvoir s’exprimer. La pièce frappe par sa puissance visuelle et émotionnelle, mais aussi la virtuosité de ce danseur athlétique et souple.

On verra aussi lors de cette soirée la pièce « Leave » de Jennifer Gohier et Grégory Beaumont. Basée sur les notions de déplacement, de franchissement et de nostalgie, cette création est une performance interactive dans laquelle le public abandonne ses repères traditionnels pour se laisser embarquer dans une nouvelle expérience en perpétuel mouvement.

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25 octobre – Les Happy Hours de deux vieux copains

Kinneksbond de Mamer à 20h. À l’image des happy hours pendant lesquelles les bars offrent deux verres pour le prix d’un, deux danseurs se livrent au public et partagent — avec humour et tendresse — leurs tranches de vie mouvementées. Mauro Paccagnela et Alessandro Bernardeschi ont chorégraphié avec gaieté l’essence et l’histoire de leur amitié dans une Italie qu’ils ont quittée, mais qu’ils continuent d’affectionner.

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