Après la longue trêve estivale, cette fois c’est bien la rentrée sur la scène de la danse au Luxembourg! A tel point que l’on se bouscule et que faire des choix ne sera pas aisé. Parmi les incontournables: la résidence de la Hofesh Schechter Company ainsi que la création d’Andrea Rama au Grand Théâtre. Les amateurs de Flamenco ne manqueront pas le spectacle àMiró à Marnach tandis que ceux qui aiment les frissons prendront la direction de Dudelange pour deux spectacles dans le cadre du festival Touch of Noir. Le jeune public n’est pas oublié, comme le montre notre agenda à découvrir ici.
Marie-Laure Rolland
Les vacances sont finies mais il n’est pas interdit de repartir en voyage. Après sa création en 2016 aux Rotondes de Luxembourg et la tournée qui a suivi, le spectacle pour enfants Matka a mis le cap sur le Kinneksbond de Mamer pour l’ouverture de la saison. Une belle bouffée de poésie qui enchante les enfants et oxygène les parents.
Le Grand Théâtre de Luxembourg a ouvert sa saison 2018-2019 avec un spectacle proposé par la Compagnie Nationale de Ballet de Lisbonne. Une affiche dont on pouvait se réjouir à double titre. D’une part car la danse portugaise est encore relativement peu visible au Grand-Duché alors que 16% de sa population est originaire de ce pays. D’autre part car la direction du projet est signée João Penalva, artiste auquel le Mudam vient de consacrer une exposition. On retrouve dans la pièce « Quinze danseurs et temps incertain» son art de prendre à partie le spectateur. Sans complètement y parvenir.
Il faut se rendre à la Biennale de la danse de Lyon pour découvrir la première de Welcome, le nouveau spectacle de l’acteur, auteur et metteur en scène Patrice Thibaud. Que nous ont concocté ce maître du burlesque, ses fidèles compagnons et la jeune recrue de l’équipe, la Luxembourgeoise Marianne Bourg? Au mois de juillet, l’équipe a répété durant deux semaines au Studio du Grand Théâtre de Luxembourg. L’occasion d’une rencontre.
Quelque 500 compagnies de danse venues de 40 pays sont représentées à la Tanzmesse. Pas évident dans ces conditions de parvenir à sortir du lot. La Glaneuse est allée voir du côté du stand 44 quelle est la stratégie des artistes luxembourgeois pour faire connaître leur travail sur la scène internationale.
À l’heure d’internet, des vidéos youtube et des réseaux sociaux, à quoi peut bien servir une manifestation comme la «Tanzmesse – Foire internationale de la danse» de Düsseldorf ? Du 29 août au 1er septembre y sont réunis des danseurs, chorégraphes, producteurs, représentants d’institutions culturelles venus du monde entier. J’ai décidé d’accompagner la délégation luxembourgeoise et d’aller découvrir sur place cette vitrine internationale de la danse contemporaine.
La Glaneuse se veut une plate-forme ouverte aux échanges autour de la danse. C’est pourquoi nous ouvrons notre tribune à des invités qui peuvent s’exprimer sur une thématique intéressante pour alimenter le débat. Cette « Carte blanche » est signée par Nathalie Fontana, psychologue, art thérapeute, danse thérapeute, formée à l’autisme. Elle a mis sur pied différents projets à des fins thérapeutiques mais également sociales et inclusives. Dans ce texte, elle explique pourquoi la danse a sa place dans les prises en charge, les thérapies cognitives, sociales, développementales ou encore psycho-affectives.
«Ce n’est pas parce qu’on est en prison qu’on ne sait rien faire!» Ce jour-là, Sandra est bien décidée à suivre le conseil de la chorégraphe Sylvia Camarda et à «tout donner sur scène». Avec quatre camarades détenues, elle a pu sortir de la prison de Schrassig pour présenter My – Myself & I dans la salle Découverte de la Philharmonie. Une quinzaine de policiers verrouillent les accès et contrôlent les autorisations du public trié sur le volet.
Vous êtes sur le point de boucler vos valises et de partir vers d’autres horizons en cette période estivale? La Glaneuse vous propose une sélection d’étapes insolites ou incontournables pour les passionnés de danse. Nous avons demandé à des danseurs qui travaillent au Luxembourg leurs coups de coeur dans leur pays d’origine ou dans ceux avec lesquels ils entretiennent des liens particuliers. Du nord au sud de l’Europe en passant par la Russie, la Scandinavie, l’Allemagne, l’Autriche, la Grande-Bretagne, la Belgique, le Luxembourg, la France, la Suisse, le Portugal, l’Espagne et la Grèce, suivez les guides !
C’est un échange de bons procédés. Durant trois semaines, le Centre de création chorégraphique du Luxembourg (Trois C-L) a accueilli une compagnie coréenne en résidence. Début octobre, Léa Tirabasso prendra la direction de la Corée avec cinq danseurs pour présenter Toys sur la scène du Seoul International Dance Festival. A quoi peut-elle s’attendre ? Nous avons posé la question au directeur artistique Jonh-Ho Lee et à la chorégraphe Won Kim.