LA RECOLTE / NOS CRITIQUES ET ANALYSES
La pièce « Dreamer », présentée au Centre culturel Neimënster de Luxembourg, poursuit la trilogie de la chorégraphe et danseuse sur le genre féminin. Du grand art, où ses qualités sont portées à incandescence.
LA RECOLTE / NOS CRITIQUES ET ANALYSES
La pièce « Dreamer », présentée au Centre culturel Neimënster de Luxembourg, poursuit la trilogie de la chorégraphe et danseuse sur le genre féminin. Du grand art, où ses qualités sont portées à incandescence.
Encore un Casse-Noisette ? C’est la première réflexion qui m’est venue à l’esprit en apprenant le projet de Luxembourg Ballet à Vianden, « The Nutcracker – a fairy tale for adults with sleep masks ». Eh bien le spectacle valait le déplacement.
Le dingo est une race de chiens sauvages extrêmement résistante, qui vit principalement en Australie. C’est aussi un mot familier synonyme de fou. Les cinq personnages de la nouvelle pièce de Léa Tirabasso en font en quelque sorte la synthèse. Ce sont des créatures hybrides que la chorégraphe met en scène dans une pièce sombre et déconcertante.
William Cardoso et Rhiannon Morgan font partie du vivier de jeunes chorégraphes qui gravitent dans et autour de la scène luxembourgeoise de la danse. Une soirée leur a été consacrée au Centre chorégraphique. Un choc des esthétiques. Et aussi un vrai coup de cœur.
La pièce culte de la chorégraphe de Wuppertal s’est dévoilée sur les planches du Grand Théâtre de Luxembourg comme une œuvre teintée d’une certaine patine, mais aussi extrêmement actuelle.
Les danseurs ont beau avoir l’habitude de faire le grand écart, l’exercice peut être plus compliqué qu’il n’y paraît. Après avoir signé le très beau solo !Maki ?! en 2018, Georges Maikel Pires Monteiro signe sa deuxième pièce, avec quatre danseuses sur scène pendant une heure. La première de My Cat is a Unicorn au Kinneksbond a souligné les difficultés d’aller au bout d’un tel exercice, non sans semer les graines de belles moissons à venir.
La chorégraphe s’empare de l’œuvre culte pour en proposer une version à la fois fidèle à l’esprit de Ravel et très contemporaine. « I(CE) (S)Cream : Boléro Femme », est portée par Victoria Tvardovskaya, une danseuse russe qui ne craint pas les terrains glissants.
Cela faisait dix ans qu’elle en rêvait. Pour sa première pièce de groupe, qui réunit cinq danseurs, la chorégraphe Elisabeth Schilling nous entraîne au cœur des 18 études pour piano de György Ligeti, interprétées sur scène par Cathy Krier. Un défi musical ainsi que chorégraphique, et une réussite à tous points de vue.
Quatre ans après « BAL », le public du Théâtre d’Esch a pu découvrir « BAL : Pride and Disappointment », co-signée par Simone Mousset et Lewys Holt. Une performance pétillante et habilement subversive, à l’heure où l’on réfléchit au « monde d’après ».
Comment habiter collectivement notre monde ? Comment y trouver sa place individuellement ? Ces questions innervent le travail de la chorégraphe Jill Crovisier, qui ne cesse d’impressionner par sa pertinence et sa créativité.