Sur la route des vacances – Les coups de coeur de nos danseurs

par Marie-Laure Rolland

Vous êtes sur le point de boucler vos valises et de partir vers d’autres horizons en cette période estivale? La Glaneuse vous propose une sélection d’étapes insolites ou incontournables pour les passionnés de danse. Nous avons demandé à des danseurs qui travaillent au Luxembourg leurs coups de coeur dans leur pays d’origine ou dans ceux avec lesquels ils entretiennent des liens particuliers. Du nord au sud de l’Europe en passant par la Russie, la Scandinavie, l’Allemagne, l’Autriche, la Grande-Bretagne, la Belgique, le Luxembourg, la France, la Suisse, le Portugal, l’Espagne et la Grèce, suivez les guides !

EN RUSSIE AVEC SIMONE MOUSSET

Photo: Boshua

14/07 – Moscow Ballet avec “Kafe Idiot” de Alexandr Pepelyaev, Moscou

Impossible de l’éviter, Alexandr Pepelyaev est partout en Russie cet été – ici avec un spectacle basé sur le roman “L’idiot” de Dostoïevski que j’ai adoré. A noter que le théâtre Meyerhold à Moscou est toujours une bonne adresse en ce qui concerne la danse contemporaine!

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13/08 au 18/08 Festival Open Look, St Petersbourg

A l’origine simple stage de danse d’été, Open Look est devenu un festival pour découvrir plein de propositions autour de la danse contemporaine russe et dans d’autres disciplines! Rien de mieux pour se plonger dans ce contexte.

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18 & 19/09 – Igor Moyseev Ballet à Moscou 

Une création spectaculaire de danse folklorique russe par la célèbre compagnie de danse folklorique Moyseev au Tchaikovsky Concert Hall. Rien que pour ça, un voyage à Moscou vaut la peine!

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EN SCANDINAVIE AVEC ANU SISTONEN

Photo: Miikka Heinonen

26/07 “Clay pot” from Sibiry Konate at Fullmoon Dance Festival, Pyhäjärvi (Finland)

« Clay pot » uses contemporary dance and traditional African dance to approach the topical theme of humanity: how do I find my place and preserve my own roots? Clay pot, a work by choreographer Sibiry Konaté from Burkina Faso, ponders how to learn to know oneself and another person. If contact with one’s self and fellow human beings is lost in the midst of the daily rush and competition, what then is left?

An interesting approach to the subject which is so topical at the moment. Where are we coming from? Where are our roots? A very physical and powerful performance.

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 30 and 31/08 – “Zimmermann Trio” from the Tero Saarinen Company at Helsinki Festival

«Zimmermann» Trio binds together live music, dance and visuality in the holistically memorable and emotionally moving way that is characteristic of the works of choreographer Tero Saarinen. The dance lifts the music of Bernd Alois Zimmermann to the next level – just as the composer originally planned. Zimmermann’s impressive, cinematic cello concerto inspired Saarinen to handle themes of leaving and loss in the choreography.

Tero’s work has always touched me because of his unique movement quality and some inexplicable universe in his creations. This is an opportunity to see world-class contemporary dance at Helsinki Music Centre.

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« Zimmermann Trio » from Tero Saarinen (photo: Mikki Kunttu)

6 and 7/09 – Tao Dance at Dansens Hus in Stockholm

« 4 » and « 5 » are in many of each other’s total opposites.

In « 4 » four dancers move as in a magnetic field. They seek each other, but are overwhelmed by an invisible force. They are pulled together, thrown away – never ever the four are in contact with each other. They easily float across the floor, turned inhuman with their black-painted faces and uniform costumes.

In « 5 » five heavy bodies are seen in a tissue of human life that stands outwardly. A compact, sluggish sculptural mass of body, shaved heads and identical fabrics. Both breathtaking and creepy.

Simple ideas of the movements combined with the most amazingly skilled dancers offers an extraordinary experience for the spectators. I could watch this forever.

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EN AUTRICHE ET ALLEMAGNE AVEC ANNE-MAREIKE HESS

Photo: Boshua

12/07 au 12/08 – Impulstanz à Vienne

Un festival à ne pas manquer pour les amateurs en danse avec une grande offre de workshops et de performances pour les amateurs et professionels.

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1/08  au 11/08-  Tanzwerkstatt Europa à Munich

Un festival de danse contemporaine avec des pièces bien sélectionnées, présentant une grande diversité, pour grand public.

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8/08 au 26/08 – Internationales Sommerfestival Kampnagel à Hambourg

Ce festival offre au spectateur un mélange sauvage de danse, performance, musique, théâtre et discussions. Le dénominateur commun est la transgression de genres, de frontières, de pays et de cultures. On y trouve des propositions plus osées  comme (La)Horde, Florentina Holzinger ou Streb Extreme Action… mais aussi des compagnies comme Rimini Protokoll et Wayne McGregor.

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10/08 au 2/09 – Tanz im August, à Berlin

Ce festival offre quatre semaines de danse contemporaine avec des chorégraphes connus à l’international ainsi qu’avec des Newcomer de Berlin. Un programme très divers. Je visite ce festival chaque année et je me réjouis à chaque fois de nouvelles découvertes.

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EN GRANDE-BRETAGNE AVEC LEA TIRABASSO

Photo Danilo Moroni

Juillet et août – « Dietrich: Natural Duty » de Peter Groom à voir à Newcastle, Londres et Edimbourg

« An intoxicating one-(wo)man cabaret about Hollywood icon Marlene Dietrich’s extraordinary commitment to duty – songs, sequins, sex. »

J’ai vu la pièce il y a quatre mois, elle était incroyable. Peter Groom a réussi à saisir l’essence de Marlene Dietrich et à dépasser l’histoire personnelle de l’icône pour tacler la grande Histoire, et faire écho à notre monde contemporain. Tout ça, avec poésie, grâce et humour. J’encourage tout le monde à voir la pièce… et à la faire venir à Luxembourg – à bon entendeur, salut !

A voir au Alphabetti Theatre de Newcastle (4-5/07), The Ivy à Londres (6/07), Pleasance Courtyard, Edinburgh (1-27/08)

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« Dietrich Natural Duty » de Peter Groom (photo: Monir El Haimar)

4-7/07 – « Grand Finale » de Hofesh Shechter au Sadler’s Wells de Londres

« Hofesh Shechter revives a vision of a worl in freefall that is both bleak and beautiful».

Le travail d’Hofesh Shechter est un pur plaisir pour les yeux et les oreilles.

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 23/07 – « My feminist boner » de Sarah Blanc au Jackson’s Lane de Londres

« Join Sarah Blanc as she evaluates over-the-counter beauty contraptions designed to make a better you in this side-splitting dance-comedy – and hear how the world helped Sarah grow her feminist boner. »

Sarah Blanc est une performeuse que j’adore… pleine de tendresse et d’humour. Ne la louper pour rien au monde !

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21-26/08 – « Sunshine Boy » de Leigh Bowery à Edimbourg 

« Dance, text, fashion, art, sex and music feature in this in-your-face look at a life lived wildly… a long way from Sunshine. »

Je ne l’ai pas vue mais si j’étais à Edimbourg, j’irais définitivement voir cette pièce!

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11-16/09 (A) et 18-22/09 (B) – Les Ballets du Trocadéro au Sadler’s Wells de Londres

« Programme A features the Trocks’ trademark take on the Petipa’s masterpieces, storming their way through the second act of Swan Lake and the quirky tale of The Little Humpback Horse, with the company’s fabulous sense of fun and their flawless dance. In Trovatiara they take on Verdi in a pirate-based pastiche of traditional opera ballets and is set to delight audience of all ages. »

« Programme B features The Trock’s comic, and immaculately danced, interpretations of Fokine’s “ballet blanc” Les Sylphides, the colourful and joyous pas de six from the Bournonville classic Napoli and the wedding scenes from the 19th century Petipa ballet, Raymonda. »

Parce qu’on ne se lasse pas de rire des classiques…

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EN BELGIQUE AVEC BAPTISTE HILBERT

Photo: Zoé Dumont

Le ballet des Flandres, dont la direction artistique a été confié au chorégraphe belgo-marocain Sidi Larbi Cherkaoui, propose une soirée qui donne l’occasion de découvrir le langage de trois chorégraphes de renommée internationale autour d’une thématique commune, à savoir la relation entre le groupe et l’individu ou encore, entre l' »être » au sein de la société.
Une thématique assez récurrente dans le monde de la chorégraphie mais qui, présentée à travers le travail de personnalités tels que Hofesh Shechter, William Forsythe ou Sidi Larbi, devraient prendre un tout nouveau sens.

 

AU LUXEMBOURG – L’AGENDA DE LA GLANEUSE

3/07 – Embarquement pour la Corée à Luxembourg-Bonnevoie

On peut aussi voyager sans bouger. Dans le cadre d’un partenariat avec TanztheatreOnes, un collectif d’artistes multidisciplinaires coréen, le TROIS C-L a accueilli la chorégraphe Won Kim pour une résidence. Ce collectif d’artistes comprend des chorégraphes, des écrivains, des musiciens et des vidéastes expérimentés qui donnent vie à leurs idées à travers des projets artistiques collaboratifs et hybrides. Won Kim présente un work in progress durant ce 3 du TROIS.
Par ailleurs, Christian Ubl, un visage familier du TROIS C-L depuis quelques années, propose de découvrir une étape de travail de sa future création LDF «  Langues de feu & Lames de fond , entre son art chorégraphique et l’écriture contemporaine.

Enfin, Rhiannon Morgan, danseuse-chorégraphe luxembourgeoise, présente AdH(A)rA, une recherche chorégraphique autour de la circularité dans le mouvement.

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6-7-8/07 – «Encontros » de Moa Dance à Neimënster

Le danseur et chorégraphe Moa Nunes réunit des danseurs du Luxembourg, de Belgique et du Brésil, son pays d’origine, pour explorer la manière dont les rencontres avec l’autre ont un impact ou non dans nos vies. Parfois, elles les affectent brièvement et superficiellement, parfois profondément. Avec Moa Nunes, Fernando Lima, Giovanni Zazzera et Christel Renard.

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3/09 – Des Polonais et une italienne à la Banannefabrik

Finies les vacances pour le Centre chorégraphique de Luxembourg Trois C-L. Le premier rendez-vous de la nouvelle saison propose de découvrir à partir de 19h trois univers artistiques. Dans le cadre d’un échange de résidence artistique avec la Pologne, le chorégraphe Hygin Delimat ouvrira le bal avec une étape de travail intitulée Body Building. Une mise en perspective de la vision de la masculinité des héros de films d’action hollywoodiens des années 80 comme Rambo ou encore Terminator. 

Sabine Molenaar, chorégraphe récemment labellisée par le réseau Aerowaves, fera une escale au TROIS C-L pour présenter sa création A Moment.

Pascale Weber présente son film The Breakwater (Dancing a line in the Sound). Réalisée dans le cadre de l’exposition No Man’s Land du MUDAM, cette vidéo élargit la réflexion du paysage en y intégrant la danse.

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8/09 – Exploration du Cercle Cité à Luxembourg avec la compagnie Corps In Situ

In & Out de la compagnie Corps in Situ (photo: Boshua)

Dans le cadre de l’année européenne du Patrimoine, le Cercle Cité invite les curieux à venir découvrir ce bâtiment de la Place d’Armes à Luxembourg en proposant conférence, performances dansées et visites libres de 11h00 à 18h00. A cette occasion, deux représentations de In&Out chorégraphiées par la compagnie Corps In Situ mettent en valeur le patrimoine architectural et historique du bâtiment accompagnées par la voix de l’actrice Elsa Rauchs qui rythme le parcours grâce à son interprétation ludique et mélodique de chaque lieu, à 14h30 et à 16h00.

15/09 – « Quinze bailarinos e tempo incerto » de João Penalva en ouverture de la saison

Parallèlement à l’exposition à découvrir au Mudam, le Grand Théâtre de Luxembourg ouvre sa saison de danse avec un spectacle co-signé par le danseur, chorégraphe et directeur artistique portugais João Penalva. «Quinzebailarinos e tempo incerto » (Quinze danseurs et temps incertain). Dans cette production où João Penalva signe la direction artistique, la scénographie et les costumes, le chorégraphe Rui Lopes Graça vise à intensifier la relation individuelle entre chaque spectateur et quinze danseurs, dont la performance, c’est sa particularité, ne développe aucun récit.

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 16/09 .  Exploration du Lëtzebuerg City Museum par la compagnie Corps in Situ

Après le Cercle Cité le 8 septembre, la compagnie Corps In Situ propose d’explorer le 16 septembre le City Museum de la ville de Luxembourg.  Rhiannon Morgan, Georges Maikel Pires Monteiro et Catherine Elsen  entraînent le public à travers le bâtiment, sous la direction de Jennifer Gohier et Grégory Beaumont.

 

EN FRANCE AVEC JULIE BARTHELEMY

Photo: André Nitsche

7/07 – Dialogues au Festival Constellation #2 à Metz

Deux danseurs et un contrebassiste réunis pour un parcours – performances dansées en dialogue(s) avec l’acier. Vous pourrez m’y retrouver avec Youri De Gussem et Louis-Michel Marion. Ce spectacle gratuit est à voir à 15h et 16h30 Porte des Allemands à Metz.

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20-21-22/07 – « Eux / La Princesse, elle t’emmerde » au Grand Festival de Verdun

Lucile Guin danseuse, chorégraphe et Francis Albiro, clown, s’associent pour créer un duo clown-danse détonnant ! Après plusieurs étapes de travail, notamment présenté au Trois C-L , « Eux / La Princesse elle t’emmerde » sera à l’affiche à trois reprises lors du Grand Festival à Verdun et je suis impatiente de voir ce duo explosif.

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21-22/07 – « In & Out » au Grand Festival de Verdun

Jennifer Gohier et Grégory Beaumont sont un couple de chorégraphes avec qui j’ai déjà eu la chance de travailler, un duo d’interprètes de talent qui, pour cette nouvelle création de la compagnie Corps In Situ , ont également fait appel à une comédienne. Il s’agit d’un spectacle de danse – théâtre – architecture. A voir au Musée de la Princerie dans le cadre du Grand Festival de Verdun.

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21/09 – « Core » au Festival Court Toujours du Nest Théâtre de Thionville

« Core » de Aurore Gruel

Aurore Gruel, chorégraphe et interprète nancéenne, n’est plus à présenter. Son univers poétique et sensible, la délicatesse qui la caractérise, résonnent sur le plateau.  Pour « Core » elle collabore avec Hervé Birolini (compositeur, scénographe, musicien) et Sean  Caruso (vidéo – Light). Cette pièce a été créée au Canada l’an passé, j’ai eu la chance de pouvoir plonger dans cette expérience sensorielle, danse, musique, vidéo …. mon seul regret était de n’avoir que deux yeux, deux oreilles …. à voir et à revoir !

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11-30/09 – Biennale de la danse à Lyon

Une programmation du tonnerre ! Les coups de cœur ne manquent pas !

Peeping Tom présente à l’Opéra de Lyon (du 11 au 15/09) une recréation pour le ballet de l’Opéra du fameux « 31 rue Vandenbranden » que l’on a pu voir en juin au Grand Théâtre de Luxembourg. Un spectacle à couper le souffle. Je ne peux que citer Peeping Tom: «Notre envie c’est d’aller plus profond dans la vie des gens, d’explorer plus loin leur intimité».
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 (La) Horde présente « To Da Bone » (du 25 au 27 septembre) Cour des coquins. Mon grand coup de cœur ! (La) Horde est pour moi en ce moment une des compagnies les plus contemporaines au sens premier du mot. Ce collectif de trois artistes: Marine Brutti, Jonathan Debrouver et Arthur Harel orientent leur champ d’action sur l’échange et le questionnement des codes de différentes disciplines artistiques, notamment dans les modules de l’art vivant et de l’art contemporain. Leur travail se développe à travers la mise en scène, la réalisation de films, l’installation vidéo, la création chorégraphique et la performance. (La) Horde crée des univers instables et des fictions hypnotisantes.

Au coeur de leur inspiration:  «Nous souhaitons parler d’une certaine révolte intime de la jeunesse»

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Et encore quelques coups de cœur, cette 18ème édition offre tant à voir avec des chorégraphes qui viendront également y présenter leurs nouvelles créations: Maguy Marin – « Ligne de Crête » (création) 11 au 15 septembre; Jérôme Bel – « Shirtologie » -12 au 19 septembre, Yuval Pick « Acta et Fabula » du 12 au 21 septembre, Rachid Ouramad – « Franchir la nuit » (création) du 14 au 21 septembre, Mourad Merzouki « Vertikal » (création) 14 au 27 septembre.

Et encore plus à découvrir: ici le programme complet de la biennale.

 

EN SUISSE AVEC VALÉRIE REDING

Autoportrait

Jusqu’au 04/07 – Vertige romantique, au Grand Théâtre de Genève
Cette soirée sous la direction de Philippe Cohen et interprétée par le Ballet du Grand Théâtre de Genève, est dédiée à deux créations chorégraphiques empreintes par le Romantisme. Entre la nostalgie et l’amour, entre la recherche de la perte d’équilibre et l’enchantement dans le moment même de la chute, les deux chorégraphes Andrew Skeels et Natalia Horecna proposent un voyage intime et sensible vers un univers où règnent passion et liberté. La pièce « Fallen », dont les costumes sont créés par la marque « On aura tout vu » (Livia Stoianova et Yassen Samouilov), très connue pour son excentricité dans le monde de la haute couture, fêtera sa première à cette occasion.

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03/07 – « Bienvenue » par Eugénie Rebetez (CH) au Belluard Festival de Fribourg

« Je suis fascinée par l’idée du corps-maison et je joue sur cette mise en abîme, cette ambivalence, pour questionner notre relation entre le dedans-dehors, entre notre monde intérieur et extérieur, entre les rêves et la réalité. » Seule sur scène, Eugénie Rebetez incorpore une figure qui semble prisonnière de sa solitude. En dansant, en chantant ou encore en interagissant et en parlant avec des invité/e/s imaginaires et tout ce qui l’entoure, la performeuse dissout les délimitations de son corps, renouant à la fois avec son être intérieur et avec le monde extérieur.

Pour la petite anecdote, il s’agit d’une collaboration scénographique, de mise en scène et de costumes avec Martin Zimmermann, dont l’oeil critique m’a aidée énormément lors de l’élaboration de mon solo « Wild Child ».

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06/07 – « Sharing » de Lilian Steiner (AU) à la Tanzhaus de Zürich

Les « sharings » proposés régulièrement par la Tanzhaus Zürich sont des soirées ouvertes à tout public, où les artistes en résidence présentent leurs recherches et préoccupations actuelles. Ce sont des moments de partage fragiles pour les artistes et souvent pleins de surprises et de nouvelles découvertes pour le public. La chorégraphe et performeuse Lilian Steiner explorera des expériences multidimensionnelles et désorientantes, à la fois de la perspective des corps en mouvement ainsi que des corps qui observent.

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17-19/08 – « Everithing fits in the Room » de Simone Aughterlony (DE/CH) et Jen Rosenblit (US) à Zurich

« Everything Fits In The Room » de Simone Aughterlony et Jen Rosenblit (photo: Jorge León)

Une expérience inoubliable et un véritable coup de coeur! Entre chantier, donjon et atmosphère domestique, les artistes créent un espace utopique ouvert et inclusif, investiguant les relations complexes à autrui et à l’espace. J’ai déjà eu l’opportunité de voir cette performance hypnotisante et profondément bouleversante à Lausanne dans le cadre du festival « Programme commun » en mars. D’ailleurs, j’ai également eu la chance de collaborer avec Simone Aughterlony comme coach chorégraphique et dramaturgique lors de la création de ma pièce solo « Wild Child ».

A découvrir au  Zürcher Theater Spektakel, Shedhalle.

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23-25/08 – « Hate me, Tender » de Teresa Vittucci (A) au Zürcher Theater Spektakel de Zurich

Cette pièce en création vient de remporter la deuxième place au concours « PREMIO Prix d’Encouragement pour les Arts de la Scène ». « Hate me, tender – a solo for future feminism » est un essai chorégraphique et performatif pour contrer la haine virulente dans notre société. Pour cela, la performeuse se glisse dans la peau du personnage historique de Marie, la Reine des Coeurs, avec beaucoup de vulnérabilité, de tendresse, de force et surtout avec beaucoup d’humour.

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30-31/08 – « Rasp your Soul » de Kat Válastur (GR/DE) au Theaterfestival de Bâle

Chorégraphiée par Kat Válastur et interprétée par le danseur Enrico Ticconi, la pièce « Rasp your Soul » combine son, performance et danse pour créer une sorte d’être mythologique contemporain en mutation permanente. Des débris d’un langage capitaliste surgissent comme des mantras qui se perdent dans le lointain. Par des mouvements brusques et interrompus, le corps du performeur devient furtif, se disperse dans son environnement digital et laisse émerger des corporalités et subjectivités multiples.

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Les 03-05/09 et 14-15/09 – « Orlando » de Julie Beauvais (CH) et Horace Lundd (FR) au Festival La Bâtie à Genève

« Orlando » est un hybride associant opéra, mouvement (lent), installation vidéo, architecture et musique live pour créer une expérience immersive. Inspirée par la figure androgyne « Orlando » de Virginia Woolf, elle fait renaître des « Orlandos » post-binaires d’aujourd’hui en collaborant avec sept personnes qu’elle a rencontrées en voyageant de par le monde.

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14/09 – « Today » de Laurence Yadi (CH) et Nicolas Cantillon (CH) au Festival La Bâtie à Genève

La compagnie 7273 revient à La Bâtie à Genève avec une pièce viscérale et inoubliable pour le public qui avait déjà eu la chance d’en être témoins l’année dernière. Seule sur scène, la danseuse Laurence Yadi se met dans une transe intense par des vibrations, puis des tremblements et mouvements ondulatoires, qui se propagent de plus en plus dans l’intégrité de son corps.

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26 et 28-29/09 – « Oh My » de Henrike Iglesias (DE) au Roxy Theater de Bâle

Henrike Iglesias est un collectif de quatre performeuses-autrices formé par Anna Fries, Laura Naumann, Marielle Schavan et Sophia Schroth. Dans leurs performances elles mêlent la culture pop au politique et au personnel. « Oh My »  est une tentative des performeuses de libérer leur propre sexualité du patriarcat. Comment est-il possible que dans ce monde hypersexualisé, la sexualité féminine reste tabouisée et imprégnée de culpabilité et de honte? Le setting de la performance étant inspiré par un set porno, le public est invité à explorer un monde alternatif, queer, féministe et de « female empowerment ».

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AU PORTUGAL AVEC CATARINA BARBOSA

Photo: Boshua

13 et 14/07 – « A Tecedura do Caos » de Tânia Carvalho à Almada

L’Odyssée d’Homère est le moteur de ce spectacle à voir au Teatro Municipal Joaquim Benite dans le cadre du Festival de Almada (du 4 au 18 juillet). Le voyage d’Ulisses, l’entêtement et l’espoir du héros, ainsi que sa frustration et sa souffrance face au retour retardé à la maison, sont évoquées par la poursuite inlassable des douze interprètes en  mouvement.  C’est une pièce dansée par la Compagnie Nationale Portugaise, je sais déjà que vous ne manquerez pas de qualité!
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13 et 14/07 –  « Em Surdina » de Marco Da Silva Ferreira à Porto

« I feel that dance is one of the most natural things for deaf people, because deaf people are visual and more attuned to body movement (…). A vibration is an emotion. Vibrations move me. There is a difference between a vibration from a violin or a drum, for instance. » expliquait en 1955  Nice Falaise, une danseuse professionnelle sourde de la Rambert Dance Company.
Le chorégraphe Marco Da Silva s’en inspire pour créer une pièce avec des adolescents. Le questionnement du pourquoi ils dansent, où ils dansent? Et s’ils étaient sourds, quel serait le changement, quel serait leur moteur/stimulation?
Je pense que c’est un sujet très intéressant mis en scène par un chorégraphe à suivre.

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« Em Surdina » de Marco Da Silva Ferreira (photo: José Caldeira)

08/09 – « Walking with Kylián. Never stop searching » de Paulo Ribeiro à Bragance 
Paulo Ribeiro pense qu’il y a des chorégraphes qui révèlent dans leurs œuvres ce qui est surnaturel chez l’humain. Il estime que le chorégraphe tchèque Jiří Kylián, l’une des plus grandes références de la danse au XXe siècle, est un ange. Il a découvert que la meilleure façon de surmonter cette merveille serait de lui dédier une pièce: « Walking with Kylian. Never stop searching », est à voir le 8 septembre au Teatre Municipal de Bragance et le 15 septembre au Teatro de Vila Real.
Je pense que c’est toujours intéressant pour un artiste professionnel de s’intéresser au travail d’autres artistes et d’essayer de comprendre leur univers.

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20/09 – « Um solo para a sociedade » de António Cabrita et São Castro au Festival Dance de Faro
Il y a un besoin intrinsèque de l’être humain de s’affirmer comme un élément important au sein d’une société mais cette individualité entre souvent en conflit avec l’uniformité prévue par le système. Cette réflexion sur l’individu, l’identité et sa position hiérarchique dans le groupe ou dans un territoire, en passant par les problèmes qui guident la condition humaine comme l’amour, la liberté et la solitude, est amplifiée ici par l’expressivité du corps et de la musique, ainsi que par une relation de proximité du public.
Je suis fan de du travail de António Cabrita et São Castro, de leur profondeur  et maîtrise, de leur gestuelle et sensibilité. Je conseille à tout le monde de connaître leurs pièces et leur univers.

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EN ESPAGNE AVEC JIL KELHETTER

Photo: JK

2/07  –    « Nómada » de Manuel Liñán à Grenade
Manuel Liñán  vient de présenter son spectacle « Reversible » lors du dernier Flamenco Festival de Esch. »Nomada » c’est l’occasion de le retrouver chez lui, dans le cadre du Festival International de Musique et de danse de Grenade (21/06 au 8/07). Ce spectacle est beaucoup plus classique mais tout aussi riche émotionnellement et chorégraphiquement, puisqu’il sera accompagné de deux autres danseurs, trois danseuses ainsi que de trois chanteurs et deux guitaristes qui nous invitent à voyager au travers de la musique et des émotions.
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Du 3 au 5/07 – “Xenos” de Akram Khan à Barcelone

En utilisant la danse traditionnelle de ses origines (danse indienne) et la danse contemporaine Akram Khan, accompagné de cinq musiciens live, nous délivre une histoire qui reflète le passé… ainsi que le présent.
L’histoire me touche profondément parce que le spectacle parle de la guerre et que c’était un thème dont on parlait souvent lorsque j’étais avec mes grands-parents étant petite. Pour ne pas oublier…

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18 et 19/07 – le flamenco de Rocío Molina avec « Grito Pelao » au Festival Grec de Barcelone 

« Grito Pelao » de la compagnie Rocío Molina (photo: Maria Agar)

Rocio Molina dit: « J’ai grandi en essayant plus que  d’autres danseurs. Par exemple, mes genoux, à cause de mes muscles, ne s’étirent pas de la même manière. Ou j’ai du mal à bouger mes hanches en cercle, comme les femmes. Et je me suis dit: OK, je n’ai pas ça, mais je vais développer quelque chose de plus fort: une personnalité qui est la mienne ».
Elle n’est pas de famille Flamenco, casse les codes, se jette à corps perdu dans des aventures folles et danse par nécessité, sans s’inquiéter de la critique.  Pour cela j’aime voir Rocio Molina danser. En plus, dans le spectacle « Grito Pelao », on la retrouve au côté de sa mère, Lola Cruz, ancienne danseuse classique.Rien que de l’écrire, cela me donne des frissons.
Le + : la musique électronique que Rocio intègre.

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10/08 – « ONE » de la Amina Khayyam Dance Company/Belén Maya à Grenade

Belen Maya est l’une des premières artistes flamenca à avoir fait coexister le Flamenco avec d’autres danses.

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17/08 – Hip hop et musique baroque au Festival Castell Peralada de Girone

La compagnie Folia regroupe 17 danseurs et danseuses, du classique sur pointes au hip hop en passant par la danse contemporaine, au côté de sept musiciens et d’une soprano. Je suis intéressée par ce spectacle parce que je souhaite que les différences nous enrichissent au lieu de nous séparer et que pour moi la compagnie « Folia »  exprime cette manière de penser.

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22/08 au 09/09 – Hommage au Víctor Ullate Ballet à Madrid

Le spectacle « 30 años de danza » rend hommage au Teatros del Canal à l’une des plus importantes compagnies de danse en Espagne, le Victor Ullate Ballet, à travers des extraits de ses chorégraphies les plus emblématiques.

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9/09 – « Distopia » de Patricia Guerrero à la Biennale de Flamenco de Séville

Que ce soit sur une scène de Tablao ou au théâtre,  je recommande de ne jamais perdre une occasion de voir Patricia.

Depuis ses 8 ans jusqu’à ce jour, elle n’a de cesse d’évoluer artistiquement. Le spectacle est au Théâtre Central.

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13/09 –  « Flamencos de la tacita al arte se su vuelo » à Séville

Toujours dans le cadre de la Biennale de Séville, un spectacle de Flamenco traditionnel présenté par un ensemble d’artistes de Cadix. A ne pas louper pour son énergie, originalité, sincérité. Avec entre autres Rosario Toledo et Maria Moreno.

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27-30/09 – Célébration de la musique Swing à Madrid 

Durant quatre jours, des jeunes talents se retrouvent pour une compétition de danse et de musique pour passionnés de swing. Parce que j’aime la danse à deux mais aussi la fraîcheur et la joie de vivre qu’apporte le Lindy hop.

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EN GRECE AVEC ANDREA RAMA

Photo: Boshua

1-2-3/07 « Sing the Positions » from Ioannis Mandafounis and Manon Parent in Athen

The huge 3 months Athens & Epidaurus Festival (1st June – 18 August 2018) hosts dance showings mainly during the month of June but there are a few last shows on the agenda in JulyI have been performing during this festival at ancient theatre of Epidaurus and at the ancient theatre of Odeon Herodes Atticus a few years ago.

Ioannis Mandafounis is a unique dance artist, who combines a wonderful world of imaginary with a human approach.  In « Sing the Positions », travelling through diverse sonic landscapes from classical opera to experimental music, the performers share with the audience a light, breezy and almost childlike feeling of joy.

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13-22/07 Kalamata Dance Festival in Kalamata

The prestigious 24th Kalamata Dance Festival presents a wonderful and rich program. It  takes place in Kalamata, the capital and chief port of the Messenia regional unit, along the Nedon River at the head of the Messenian Gulf. You might have the chance to learn the traditional Kalamatianos dance and try Kalamata olives but also enjoy its natural beauty which is surrounded by mountains and sea. 
 

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