A l’agenda du mois de mai : passions espagnoles

par Marie-Laure Rolland

Le festival de Flamenco à Esch et Marcos Morau au Grand Théâtre de Luxembourg: le mois de mai est l’occasion de faire le grand écart entre les différents univers de la scène chorégraphique espagnole actuelle. Et pourquoi pas faire aussi un tour du côté de l’Australie, de la Pologne ou d’Israël? Voici tout le programme sur les scènes de la danse au Luxembourg.

3 mai 2019 – De l’Australie à la Pologne avec halte au Luxembourg

À 19h à la Banannefabrik de Luxembourg-Bonnevoie – Le Luxembourgeois Georges Maikel Pires Monteiro lève le voile sur son nouveau travail de recherche chorégraphique intitulé Mister Perfect.  Il questionne la perfection, comme un masque social que l’on utilise pour se protéger du regard d’autrui et de soi-même. Sur une création musicale d’Eric G Foy, Georges Maikel Pires Monteiro est rejoint par deux autres interprètes : Kevin Simoes Loureiro et Elina Kariya.

Dans le cadre d’un partenariat avec la Dancehouse de Melbourne, le TROIS C-L accueille dans ses murs Because the groove is so soothing de Rhiannon Newton. On pourra découvrir son travail de recherche sur les interactions entre la mémoire et le mouvement.

A voir aussi en ce jour de Fête nationale polonaise: Mute de Janusz Orlik. La pièce, créée en 2018, plonge le spectateur dans un état lancinant de peur, de doute et d’incertitude…

Janusz Orlik: « Mute » (photo: W. Kadrze – Piotr Bedliński)

Ce 3 du TROIS est l’occasion de découvrir l’installation vidéo FOREVER, de Julika Rudelius, en partenariat avec le Mudam Luxembourg. Plusieurs femmes issues de la haute société américaine parlent de leur vie, leur conception du bonheur et de la beauté.

Enfin, la chercheuse en littérature et arts performatifs Daniela Lieb propose une courte présentation de l’histoire d’une pionnière de la danse au Luxembourg, Stenia Zapalowska.

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11 mai 2019 – Rockabily Party au CAPE

19h puis 20h30 à Ettelbrück  – Après le succès de nos soirées tango et salsa, une autre Dance Night a lieu au Foyer du CAPE le 11 mai 2019. A partir de 19h, le duo Marty & Miss Dee propose un atelier de rock (inscritptions souhaitée: mail@cape.lu). Ensuite, dance show avec la musique live de Shotgun Sally puis DJ Little Jim.

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FlamencoFestival Esch 

Le Flamenco est traditionnellement à l’honneur au mois de mai au Luxembourg. La 14ème édition du Festival propose un cocktail de films, spectacles, conférence et ateliers.

Côté danse, le coup d’envoi est donné le 17 mai à 20h au Théâtre d’Esch avec  JRT, une oeuvre flamenca inspirée par les toiles du peintre Julio Romero de Torres (1874-1930), réduit par le franquisme à l’image stéréotypée de la « femme andalouse ». Leonor Leal, Tamara López et Úrsula López libèrent l’oeuvre de Romero de Torres des clichés, à la recherche du geste flamenco dans les peintures, en composant des images avec le mouvement.

A noter aussi une conférence intitulée « Le flamenco à l’ombre de Manuel Machado et Federico García Lorca » par le journaliste José María Velázquez-Gaztelu le 22 mai 18h30 à la librairie Ernster à Luxembourg, le spectacle « Gitano» par la Cie Jairo Barrull le 23 mai à 20h à la Kulturfabrik et le spectacle de clôture du festival avec Esperanza Fernández et Ana Morales, lauréate du prix Giraldillo, le 25 mai à 20h à la Kulturfabrik.

Toute la programmation du festival en cliquant ici.

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17 et 18 mai 2019 – La passion selon Marcos Morau

À 20h au Grand Théâtre de Luxembourg – Après Siena en 2016, le chorégraphe espagnol Marcos Morau et sa compagnie La Veronal sont de retour avec Pasionaria. Ce grand manipulateur d’images, de mouvements et de sensations explore ici la «passion», un mot complexe qui recouvre différentes signification: l’action et l’inaction, la souffrance et la joie, l’amour et la mort.  Ce spectacle dystopique de ce chorégraphe phare de la scène chorégraphique espagnole veut « identifier le ’tissu’ qui relie toutes ces forces et de le démêler dans ses multiples significations ».

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21 mai 2019 – Une vitrine de la danse contemporaine israélienne

À 20h au Grand Théâtre de Luxembourg – La compagnie du Theaterhaus Stuttgart, Gauthier Dance, présente des œuvres-clés de trois chorégraphes majeurs d’origine israélienne. A l’affiche, on retrouve la danse très physique de Hofesh Shechter  dans Uprising: 7 pour sept hommes.  Autre temps fort, Killer Pig de Sharon Eyal et Gai Behar condensée en 30 minutes d’extrême radicalité et confiée à 6 danseuses. Enfin, on verra la très spectaculaire Minus 16 de Ohad Naharin, pièce maîtresse de l’inventeur de la  technique Gaga.

« Killer Pig » de Sharon Eyal et Gai Behar (photo: Regina Brocke)

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