Regard sur les créations chorégraphiques 2018 au Luxembourg

par Marie-Laure Rolland

Les chorégraphes n’ont pas chômé en 2018 et La Glaneuse non plus. Depuis le 18 avril 2018, date du lancement de ce magazine, les créations nous ont entraîné sur des chemins sages ou drôles, bien balisés ou escarpés, colorés ou minimalistes. Il y a été question de soi et des autres mais aussi du monde tel qu’il va ou devrait aller. Voici un petit tour d’horizon en vidéos et en mots à travers une sélection des articles publiés au cours des derniers mois.

 

AVRIL 2018

La cuvée 2018 des Émergences du Trois C-L

« Soul-Scapes » de Tania Soubry et Catherine-Elsen (photo: Bohumil Kostohryz)

Être sélectionné pour participer au programme des Emergences, c’est un peu comme tirer un numéro gagnant au loto. Pas forcément le gros lot, car le budget n’est pas faramineux, mais il s’agit pour les jeunes chorégraphes d’une opportunité exceptionnelle de travailler pendant une année dans le cadre professionnel du Trois C-L , avec le conseil d’un artiste confirmé (cette année la Française Camille Mutel) et devant un public curieux de s’ouvrir à de nouveaux horizons. Autant dire qu’il ne faut pas manquer sa chance.

Pour cette cinquième édition, quatre propositions ont été retenues. Différentes dans leur format – du solo de Georges Maikel Pires Monteiro aux duos de Tania Soubry/Catherine Elsen, Maria Cipriano/Katia Benbelkacem, Annick Schadeck/Teresa Lucia Forstreuter – elles sont aussi contrastées dans leur esthétique et dans leurs thématiques.

Lire l’intégralité de notre critique en cliquant ici.

 

Les cinq femmes puissantes de Laura Arend

« Anna » de Laura Arend. (Photo: Lola Mino)

Non, elle n’est pas luxembourgeoise ! Lorsqu’on s’appelle Laura Arend, difficile d’échapper à la question. Dans un sourire, la danseuse et chorégraphe précise que c’est en voisine qu’elle est venue pour une résidence de deux semaines au Centre de création chorégraphique de Luxembourg (Trois-CL) afin de travailler sur Anna, sa nouvelle création.

Lire l’intégralité de notre article en cliquant ici.

 

blanContact – Pour créer à travers le relationnel

Soirée Blancontact « A part être » au Mierscher Kulturhaus (Photo: Patrick Galbats)

C’est un tour de force. Humainement et artistiquement. Il suffit d’assister à une répétition pour s’en convaincre. Ce jour-là, il y a eu filage toute la journée au Mierscher Kulturhaus pour peaufiner le nouveau spectacle du projet blanContact. Les chorégraphes Annick Pütz et Thierry Raymond sont aux commandes. La première de «A part être» a lieu le vendredi 20 avril, ultime étape d’un parcours qui a débuté deux ans plus tôt.

Lire l’intégralité de notre reportage ici.

 

MAI 2018

Sandy Flinto et Pierrick Groberty / Qui se soucie de l’article 13 ?

C’est un spectacle dont on ressort un peu sonné. Déboussolé. Une overdose de musique, de contrastes de lumière, de bascules d’atmosphère, de corps qui s’excitent. Cela s’appelle Art.13 et nous balance à la figure les deux alinéas de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Lire l’intégralité de notre critique en cliquant ici.

La Rolling Stone d’Elisabeth Schilling

Cela fait plus d’un an qu’elle roule sa boule sur les routes d’Europe. Avec ce drôle de compagnon, Elisabeth Schilling a créé Sixfold en mai 2017 au Trois C-L. Une tournée l’a ensuite conduite de Chypre aux îles Shetland. Cela lui permis de roder son spectacle mais aussi de réfléchir à sa propre trajectoire. Elle se confie lors d’un entretien réalisé avant la présentation de sa pièce au Mudam.

Lire l’intégralité de l’article en cliquant ici.

JUIN 2018

Jean-Guillaume Weis / Driven ou le défi de la transmission

« Driven » de Jean-Guillaume Weis (photo: Boshua)

Il fallait le voir communier avec son public à la fin de Driven, sa toute nouvelle création au Studio du Grand Théâtre de Luxembourg: en transpiration mais le sourire aux lèvres, accueillant les joyeux applaudissements du public. Jean-Guillaume Weis a beau avoir annoncé qu’il quitterait la scène après cette pièce, le virus de la danse est encore bien actif chez ce danseur de 49 ans. Une euphorie touchante, authentique, qui atténue ce qu’il faut bien appeler une déception au niveau de la chorégraphie.

Lire l’intégralité de notre critique en cliquant ici.

 

Jill Crovisier  / Sieben : Exercice de remise au pas

Comment s’épanouir en tant qu’individu quand la marche du monde nous enferme bien souvent dans une voie sans échappatoire ? Telle est la question soulevée par Sieben, une chorégraphie très maîtrisée signée par la jeune chorégraphe luxembourgeoise Jill Crovisier.  Son premier travail d’envergure, qui réunit sept remarquables danseurs, est prometteur.

Lire l’intégralité de notre critique en cliquant ici.

JUILLET 2018

Sylvie Camarda  / Danser sous contrôle policier

My – Myself & I sous la direction de Sylvia Camarda

«Ce n’est pas parce qu’on est en prison qu’on ne sait rien faire!» Ce jour-là, Sandra est bien décidée à suivre le conseil de la chorégraphe Sylvia Camarda et à «tout donner sur scène». Avec quatre camarades détenues, elle a pu sortir de la prison de Schrassig pour présenter My – Myself & I  dans la salle Découverte de la Philharmonie. Une quinzaine de policiers verrouillent les accès et contrôlent les autorisations du public trié sur le volet.

Lire l’intégralité de notre reportage en cliquant ici.

 

SEPTEMBRE 2018

Jill Crovisier   / Matka : une invitation poétique au voyage

Dans le monde anxiogène et souvent cynique qui est le nôtre, certains spectacles « pour enfants » devraient être prescrits à tous sans modération. C’est le cas de Matka (qui signifie voyage en finnois), la pièce conçue par Anu Sistonen et chorégraphiée par Jill Crovisier. Durant 40 minutes, le spectateur est entraîné à la suite de trois personnages dans un périple qui lui fait traverser différentes atmosphères, musiques, rencontres, le tout émaillé de surprises féériques.

Lire l’intégralité de notre critique en cliquant ici.

 

OCTOBRE 2018

Cie Corps in Situ /  Visa sans frontière – Frontières sans visa

Hasard du calendrier, deux pièces de la compagnie Corps in Situ – Jennifier Gohier et Grégory Beaumont – autour de la thématique du voyage ont été présentées la même semaine sur deux scènes distinctes. D’un côté SaC à DoS ou le voyage choisi. De l’autre LEAVE ou le voyage subi. Ce télescopage peut ainsi se voir comme un reflet de notre monde où, selon la perspective, la notion de déplacement prend une connotation radicalement différente.

Lire l’intégralité de notre critique en cliquant ici.

Lucile Guin et Francis Albiero / Le clown et la danseuse

« Cela ne s’appelle plus La princesse elle t’emmerde » (photo: Peggy Riess)

Cela s’appelle prendre le public à contre-pied. En clôture du Festival Clown in Progress à la Kulturfabrik, on a pu découvrir un spectacle dont le titre alambiqué était aussi une forme d’avertissement aux spectateurs : Ça ne s’appelle plus « La princesse elle t’emmerde ». Pour autant, le nouveau titre n’était pas précisé. Une manière de se mettre hors cadre et de nous entraîner là où on ne pensait pas aller.

Lire l’intégralité de notre critique en cliquant ici.

 

Les lignes de vie d’Andrea Rama

« A Line Supreme » de Andrea Rama (photo: boshua)

Le parti pris de la dernière création d’Andrea Rama, A Line Supreme, est ambitieux. Il s’agit d’une pièce minimaliste pour quatre danseurs autour de la figure de la ligne, cela sans autre support musical que la production sonore des interprètes. Cette chorégraphie exigeante a dans l’ensemble tenu ses promesses lors de la première au Grand Théâtre de Luxembourg.

Lire l’intégralité de notre critique en cliquant ici.

 

DECEMBRE 2018

Valérie Reding: le dialogue de la sexualité, de l’absence de désir et du genre

Valérie Reding dans « Wild Child » (photo: Lukas Beyeler)

Qui se cache derrière Valérie Reding ? Il faut une interview backstage pour découvrir une jeune femme posée, presque sage, à des années-lumière des photos qu’elle diffuse sur Instagram ou sur son site internet. Sur ces plates-formes, elle est la Wild Child que l’on pourra voir sur la scène du Théâtre d’Esch lors du premier Festival Queer Little Lies organisé au Luxembourg, du 30 novembre au 2 décembre 2018.  Avant ce rendez-vous, nous l’avons rencontrée pour mieux comprendre une démarche artistique portée par le questionnement de son asexualité.

Lire l’intégralité de l’article en cliquant ici.

 

Anne-Mareike Hess à l’assaut de ses peurs

Les artistes sont nombreux à s’interroger face aux crises de notre monde : réchauffement de la planète, afflux de réfugiés, creusement des inégalités sociales, montée des extrémismes, tensions internationales… Pour certains, il n’est plus temps de tirer la sonnette d’alarme ; il s’agit désormais d’explorer les réponses à apporter. C’est tout le sens de Warrior, la dernière création de la chorégraphe Anne-Mareike Hess, un phénoménal acte de résistance qu’elle donne à voir par un exercice de métamorphose de son corps.

Lire notre critique en cliquant ici.

 

 

 

 

 

 

 

Vous aimerez aussi

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.